Info Comm / Opinion publique
Cours : Info Comm / Opinion publique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilie Belguise • 14 Avril 2018 • Cours • 9 395 Mots (38 Pages) • 830 Vues
Théorie de l’opinion publique et de l’influence
Qui dit opinion publique dit différentes conceptions de cette opinion publique.
La thématique de l’opinion publique a une influence sur des acteurs des acteurs sociaux particuliers, le personnel politique les médias les populations, le monde de la recherche.
Éléments d’introduction sur l’opinion publique
On va d’abord voir que l’opinion publique peut être appréhender à travers différentes grilles d’analyse et Durkheim définit le fait social comme étant un objet d’étude sociologique, et pour lui les faits sociaux ce sont ces manières de penser, d’agir qui sont extérieurs à l’individu et qui sont d’une certaine façon doté d’un certain pouvoir de coercition qui fait que ces faits s’impose aux individus.
Pour Emile Durkheim il y a des courants d’opinions qui vont pousser les individus avec une intensité inégale suivant le temps, les pays, avec une intensité plus ou moins forte pour par exemple favoriser le mariage, provoquer des suicides… Pour lui finalement ces impositions d’opinion doivent être analysé sous un angle de vue sociologique et donc on remonte loin.
On peut citer un peu plus près un autre auteur très connu en science politique qui est Siegfried. En 1913, il écrit « les tableaux politiques de la France de l’ouest » et dans son ouvrage il met en évidence qu’il y a selon lui des tempéraments politiques régionaux qui se rapprochent des opinions politiques des habitants.
Enfin l’opinion publique c’est aussi de plus en plus une opinion qui va être appréhendée différemment suivant le temps, suivant l’évolution des conceptions en terme de régime politique. La question de l’opinion publique intervient au XVIIIème siècle. Avant c’était la monarchie de droits divins donc pendant longtemps en France la problématique de l’opinion publique ne se posait pas dans la mesure où la direction de l’avis publique était l’apanage du droit en vertu de fondements divins. C’est au XVIIIème que commence à émerger des prémisses de l’opinion publique et la notion même de l’opinion publique.
Tant que le socle du droit divin du roi de France n’était pas remis en cause la thématique de l’opinion publique n’avait pas d’influence. Au XVIIIème siècle commence à se mettre en place une élite sociale et intellectuelle qui propose de nouvelles pistes pour le gouvernement de la société. Ce sont les cercles intellectuels dans les cafés, les salons de la haute aristocratie et de la grande bourgeoisie. Par exemple Rousseau, Voltaire commencent à proposer de nouvelles façons d’organiser la société. C’est au XVIIIème siècle que commence à émerger de nouvelles conceptions que doit être une société bine géré. De là on aboutit à une opinion publique éclairée par des réflexions, des analyses produites par des intellectuels. Ces propositions sont le fait de personnes qui ont des caractéristiques spécifiques qui n’appartiennent pas nécessairement à l’aristocratie et ui proposent néanmoins des pistes pour mettre en place une bonne gestion de la société. A partir du XVIIIème la bonne gestion de la société n’est plus considéré comme étant uniquement redevable de l’autorité royale. L’autorité royale doit aussi pouvoir éclairer par des analyses, des propositions élue dune élite sociale et intellectuelle.
On a considéré au XVIIIème avant la révolution française l’émergence des salons et des cafés : discussions des idées pour des pistes d’amélioration.
Habermas : il élabore sa théorie d’espace publique. Pour lui il y a une période de temps pendant laquelle on a pu aboutir à une forme de réflexion basée sur de la discussion, de la confrontation d’idées et de l’argumentation et cette période pour lui correspond à la période du XVIIIème siècle notamment en France. Pour lui cette période forte est finie, elle n’existe plus, elle n’est plus présente aujourd’hui.
Enfin l’opinion publique a été considérée aussi comme une opinion publique agissante. C’est à dire que des collectifs de personne pouvaient en se regroupant aboutir =à des modifications dans l’organisation de la société. L’opinion publique agissante c’est d’une certaine façon ces cercles du XVIIème siècle, des mouvements de protestations, des mouvements de grèves donc une mobilisation forte d’un certain nombre de personne qui pet déboucher sur des modifications dans l’ordre social à un moment donné.
L’opinion publique a aussi été définie plus tardivement comme le recueil des sentiments, des opinions directement issu de la population. C’est ce qui va donner ultérieurement les techniques de sondages d’opinions.
Enfin, l’op est aussi liée au développement de la démocratie puisque sous l’emprise de la monarchie de droits divins il n’y avait pas lieu à débat puisque l’organisation de la société était le fait du pouvoir royal sans discussion. Progressivement cette conception est remis en cause par le biais des évolutions progressives qui se sont manifestées dans la société politique.
Aujourd’hui l’opinion publique est très lié à la question du vote. Elle est liée aussi à un moment du développement démocratique dans les sociétés occidentales et particulièrement en France. On note une redéfinition de l’op par rapport au problématiques du jeu démocratique avec l’idée que l’op exprimerait une sorte de vote reflet de la société, des composantes e la société. Le vote étant lié au jeu des structures sociales explique en grande partie le succès des techniques de sondages d’opinion qui vont en partie être fondé sur une forme d’analogie avec le vote démocratique.
On peut dire que l’op correspond à une air du temps politique qui va avoir des conséquences fortes dans la conception même de ce qu’on peut entendre par notion d’opinion publique. Les techniques de sondage ont été utilisées pour essayer de déterminer la distribution des opinions dans la population.
L’opinion publique a eu une définition en terme d’acteur (op agissante) : capacité à modifier à changer la société et cela passe par la mobilisation d’acteurs.
Opinion publique passive : en terme de représentation de la population générale (op quantitative qui n’est pas forcément agissante) notamment au travers des sondages.
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