HDA: l'oeuvre Les joueurs de Skat d'Otto Dix
Étude de cas : HDA: l'oeuvre Les joueurs de Skat d'Otto Dix. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathieupasta • 14 Novembre 2013 • Étude de cas • 2 780 Mots (12 Pages) • 1 011 Vues
Histoire de l’art
1) Les joueur de skat
2) Guernica
3) La propagande allemande
4) La pyramide du Louvre
5) La supermarket shopper
Œuvre personnelle :
La propagande américaine
SOMMAIRE
1) Les joueur de skat
2) Guernica
3) La propagande allemande
4) La pyramide du Louvre
5) La supermarket shopper
Œuvre personnelle :
La propagande américaine
LES JOUEURS DE SKAT
OU
INVALIDES
Présentation :
Cette œuvre est une peinture. Elle a été réalisée avec de la peinture à l’huile et des collages de journaux. Elle mesure 110x 85 cm.
Elle se trouve à la Galerie Nationale de Berlin. Elle a été réalisée dans un style expressionniste.
Elle a été réalisée par Otto Dix en 1920. Il relate aux populations civiles les horreurs
commises pendant la première guerre mondiale. Otto Dix est un peintre traumatisé par la guerre de 1914 et l’effondrement moral de l’Allemagne qui s’en suivit.
On a un sentiment d’enfermement en regardant cette toile. Il n’y a pas de lueur d’espoir, pas de fenêtre ouverte, pas de ciel bleu. Les personnages sont dessinés avec peu de volume : on dirait qu’ils sont plats. Le peintre a opposé les formes rondes et déformées des 3 personnages aux lignes verticales et superposées des pieds des chaises, table et prothèse. Cela provoque une impression de déséquilibre dans le tableau.
Description:
• On peut y voir 3 anciens soldats Allemands jouer aux cartes. L’un d’eux porte encore sa croix de fer, une décoration remportée à la guerre.
Ce sont tous les 3 de grands mutilés. Ils sont amputés des bras ou des jambes, leur
peau est brulée, ce sont des « gueules cassées » ; leurs mutilations sont exagérées :
Otto Dix a concentré sur ces trois personnages toutes les souffrances et mutilations
que la guerre a pu infliger aux soldats.
• A l’arrière-plan, il a collé 3 journaux qui font référence au conflit Franco-Allemand.
Les couleurs sont sombres et froides, les vêtements renvoient aux couleurs de la
terre, des tranchées, de la saleté et de la boue.
Une ampoule énorme éclaire d’une lumière blafarde cette scène sinistre. A l’intérieur
de l’ampoule on devine une tête de mort ; c ‘est donc la mort qui éclaire la scène.
Art graphique.
Otto Dix a été marqué par son expérience de soldat et il nous montre l’affreuse réalité des rescapés. Ce ne sont pas des héros qui reviennent victorieux mais des débris humains. Il ne critique pas seulement la guerre qui transforme les hommes en « chair à canon » mais aussi les anciens combattants qui avec fierté portent encore leur décoration de guerre.
Dans une Europe livrée aux dictatures les artistes ont de moins en moins la possibilité de rencontres et d’échanges. Ils peignent un univers qui est leur présent, leur réalité.
C’est un monde qui se prépare à une nouvelle tragédie, la guerre d’Espagne et qui en prépare une autre : la guerre de 4O.
Cette critique de la guerre a fortement déplu au régime nazi qui prétendait que la guerre était nécessaire, qu’elle grandissait l’homme en lui permettant d’exprimer sa virilité et sa force. En 1933, il sera destitué de son poste de professeur aux Beaux-Arts de Dresde et son œuvre exhibée comme « art dégénéré ».
GUERNICA
Présentation :
Il s’agit de la reproduction de l’œuvre de Pablo Picasso (1881-1973), intitulée «Guernica » datant de 1937. C’est une huile sur toile, aux dimensions considérables puisqu'elle mesure environ 3,50 m de haut et 7,80 m de large.
La guerre civile éclate en Espagne en 1936 entre les républicains et les nationalistes dirigés par Franco (combat entre démocratie et dictature). Le 26 avril 1937, les bombardiers nazis (allemands), appelés par Franco détruisent la petite ville de Guernica.
L’œuvre de Picasso « Guernica » est la représentation d’une scène de ce massacre. Il s'agit donc d'une œuvre d'art engagée, d'une œuvre d'art politique, d'une peinture d'histoire.
Description:
Au premier plan, on voit de gauche à droite, une femme avec un enfant dans ses bras, un taureau, un homme allongé avec une épée dans la main droite, un cheval, une lampe au plafond, une femme apparaissant à une fenêtre et brandissant une lampe à pétrole, une femme s’enfuyant, un personnage en proie aux flammes d’une habitation. Les expressions sont fortes (femme criant de douleur, cheval terrorisé, soldat mort…), et accentuées par la déformation de l’ensemble des personnages.
Au second plan, toujours de gauche à droite, des architectures intérieures alternent avec des vues extérieures, des portes, des fenêtres, des flammes, des toits, un dallage,
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