CORRECTION CULTURE DE LA COMMUNICATION
Dissertation : CORRECTION CULTURE DE LA COMMUNICATION. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar _dnbss • 15 Janvier 2018 • Dissertation • 414 Mots (2 Pages) • 1 173 Vues
CORRECTION DS CULTURE COM DU 23.01
Dans cet article publié dans le journal « Libération », l’anthropologue David LE BRETON constatait déjà en aout 1999 un monde moderne marqué par l’avènement du bruit.
Pour lui notre société met à mal le silence.
En effet, l’auteur explique que les médias et les outils techniques de la communication sont en quelque sorte des portes voix qui diffusent sans cesse la parole. Pour lui, on ne pourrait débrancher, on craindrait de « perdre le fil ».
Dès lors, David LE BRETON considère que la communication moderne s’apparente surtout à un bruit généralisé, qui serait une ambiance sonore permettant à chacun d’affirmer sa présence, son existence, mais au détriment du sens, c’est-à-dire du fond.
Autrement dit, on fait du bruit mais écoute-t-on vraiment, dit-on vraiment des choses essentielles ?
David LE BRETON, constatant l’omniprésence du bruit dans le monde moderne, recommande de laisser une place au silence, pour mieux faire entendre la parole. Mais peut-on construire une stratégie de communication pro sur le silence ?
On peut s’étonner en effet d’un tel paradoxe est-il vraiment possible d’informer, faire connaitre, convaincre en silence ?
De nombreuses marques, et/ou produits ont constituer leur notoriété sur les jingles, des slogans, une signature sonore qui ne connait pas « Haribo c’est beau la vie » ou bien le jingles « Décathlon » ; d’ailleurs le design sonore est un métier, une formation en vogue ajd, ce qui montre l’importance du son dans la communication.
Mais dans une société hyper connecté, soumise en permanence aux notifications sonores et visuelles, qui hait le silence au point de diffuser de la musique partout (ascenseurs, magasins, parking), certaines entreprises choisissent de miser sur le silence.
Soit elles le placent au cœur d’un spot et créent un décalage, une surprise qui sollicite l’attention, comme la marque SANEX qui montre une femme venant lentement embrasser l’aisselle d’un homme, avec pour seul bruit celui du baser, le silence illustre ici la pureté et incite au positionnement.
Le silence peut aussi être un argument : vanter des aspirateurs, ou lave-vaisselles silencieux.
Finalement, ménager une place au silence peut s’avérer être un choix judicieux : au milieu d’une suite d’écrans publicitaires, bruyants à la télévision, un spot « silencieux » sera nettement remarqué. Par contraste, le silence peut amplifier, valoriser le son qui le suit, la parole, le message.
Le silence est donc une respiration nécessaire à la bonne com. Sans lui, tout message risquerait de se noyer dans un océan sonore.
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