Analyse De L'oeuvre: Logorama de Ludovic Houplain · Hervé de Crécy · François Alaux

Au Début de cette scène, les personnages s’expriment, l’un d’eux « BigBoy » égérie d’une chaine de fast-food américain, dit « chanmé », expression de langage familier, à travers cette expression, il devient la représentation de l’indifférence face à la société en perdition. Dans cette scène, le rythme ralenti, comme pour voir notre société sombrer lentement. La musique est de fond, elle est oppressante et apocalyptique par la suite elle sera remplacée par des bruitages comme des cris, des alarmes de voiture, des chocs qui accentueront cet effet. L'action principale se déroule néanmoins sur un petit îlot de terre ayant survécu à cette destruction qui représente la chute de cette société qui mène donc à perte. La scène se termine sur un coucher de soleil, comme pour marquer la fin de quelque chose. Malgré, cette destruction, les personnages sur leur îlot ont l'air heureux, la scène se termine sur une musique assez joyeuse comme si, ceux qui avaient prédît cette chute se moque maintenant après que l’on ne les ai pas écoutés.

Au XXe siècle, la succession de deux guerres mondiales et de nombreuses autres guerres, ont beaucoup inspiré les artistes comme Pablo Picasso avec son tableau Guernica représentant le massacre de Guernica, ville espagnole, par les Allemands ou encore Otto Dix avec La rue de Prague. Elles ont fait de nombreuses victimes et beaucoup d'hommes se sont sacrifiés pour leur pays, ce siècle a donc été très meurtrier ce qui inspira Salvador Dali, pour son tableau La Persistance De La Mémoire qui représente l'avancée du temps et de la mort. Logorama, quant à ce court métrage, il représente la société d'après-guerre, c'est a dire de nos jours, société capitaliste qui pousse à la consommation. C'est une forme de guerre moderne, tout est dirigé par l’économie et non plus par l'Homme, malheureusement selon le court métrage elle mène à notre perte.

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