Cours ORH2010-001 (La dimension éthique de la gestion des entreprises)
Étude de cas : Cours ORH2010-001 (La dimension éthique de la gestion des entreprises). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nunue Charbonneau • 1 Décembre 2022 • Étude de cas • 7 173 Mots (29 Pages) • 418 Vues
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TRAVAIL DE SESSION
Scandale Bombardier
Préparé par :
Cours ORH2010-001 (La dimension éthique de la gestion des entreprises)
@Trimestre Été 2019
TABLE DES MATIÈRES
Introduction2
Scandale3
Comité des ressources humaines et de la rémunération chez Bombardier3
Écart de conduite4
Identification du mandat5
Analyse du contexte6
Type d’entreprise6
Le client6
L’environnement7
Problème7
Analyse des conséquences9
Conséquences directes9
Conséquences indirectes9
Analyse des causes11
Causes de l’écart de conduite : l’individu11
Causes de l’écart de conduite : l’environnement13
Causes de l’écart de conduite : le style de leadership13
Critères de rétention14
Choix de la solution15
Ce qui a été fait15
Solutions réactives17
Solutions proactives18
Mise en oeuvre21
Conclusion23
Bibliographie24
INTRODUCTION
Depuis de nombreuses années, l’actualité regorge de reportages accusant des entreprises d’adopter des comportements non éthiques. Certains ont davantage marqué le Québec comme la Commission Charbonneau ou encore l’entreprise SNC-Lavalin. Lors de nos recherches, nous constatons que l’augmentation de la rémunération des hauts dirigeants de Bombardier a provoqué la critique. Ce scandale a fait beaucoup réagir les Québécois et a été très médiatisé. La frustration de la population s’explique majoritairement par le fait que de grandes sommes d’argent ont été investies par les gouvernements et les contribuables. En tant que consultants en éthique, nous avons voulu mettre en lumière les causes du problème survenu chez Bombardier ainsi que proposer des recommandations pour pallier aux décisions non éthiques prises par l’entreprise multinationale canadienne.
SCANDALE
Dans les dernières années, Bombardier a fait les manchettes plus d’une fois. En 2015, l’entreprise éprouvait des difficultés financières ce qui a amené le gouvernement provincial ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec, a injecté une somme considérable dans la CSeries et dans la division ferroviaire de l’entreprise. Ensuite en octobre 2016, Bombardier annonçait une restructuration majeure, ce qui a amené une coupure de près de 2000 postes au pays dont environ 1500 au Québec dans divers secteurs d’emploi. Selon la direction de la multinationale, cette restructuration s’échelonnait sur 2 ans. Ces coupures massives de postes s’expliquent, selon les dirigeants de Bombardier, par le fait qu’il y a un ralentissement de certains marchés internationaux dans l’ensemble de l’industrie. Un an plus tard, c’est au tour du gouvernement fédéral de financer, en partie, les activités de l’entreprise. Cependant, quelques mois plus tard, Bombardier fait une fois de plus la une, mais cette fois-ci, ce sont les augmentations de salaire octroyées à leurs hauts dirigeants qui attirent l’attention. L’indignation de la population se fait ressentir puisque les contribuables se sentent particulièrement concernés, car l’argent investi provient directement de leurs poches. En effet, sans l’investissement du gouvernement, l’entreprise était au bord de la faillite. Bombardier supprime des milliers de postes à travers le monde et les hauts dirigeants continuent malgré tout de s’enrichir avec l’argent de monsieur et madame tout le monde. Les augmentations de salaire en question sont proposées par le comité des ressources humaines et de la rémunération qui détermine les augmentations qui sont ensuite approuvées par le conseil d’administration.
COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE LA RÉMUNÉRATION CHEZ BOMBARDIER
Le comité des ressources humaines et de la rémunération (CRHR) est responsable d’examiner, d’évaluer puis finalement, d’approuver les politiques de rémunération globale pour chacun des cadres supérieurs de l’entreprise. Les membres de ce comité déterminent les salaires de base, les incitatifs à court et long terme, les régimes de retraite, les avantages sociaux et les avantages accessoires ainsi que les risques connexes. Il fait également ces recommandations au conseil d’administration qui, ultimement, approuve ou rejette les montants de rémunération proposés aux hauts dirigeants de la société par actions.
Le CRHR, en tenant compte des facteurs identifiés au préalable et des intérêts de la compagnie, évalue la performance du président et chef de la direction selon les objectifs établis à son endroit.
Aussi, le comité veille à ce que les politiques, procédures, pratiques et systèmes en matière de ressources humaines soient en place dans le but d’attirer, de motiver et de maintenir le personnel en fonction, et ce, de manière efficace. Il suit les tendances en matière de rémunération en tenant compte de leurs compétences et honoraires et surveille les principaux enjeux.
ÉCART DE CONDUITE
Bombardier a dû faire face à un dilemme éthique sur le plan collectif, lorsque le temps est venu pour l’entreprise de faire un choix entre octroyer des augmentations de salaire aux hauts dirigeants ou non. L’entreprise aurait dû prendre en considération les enjeux stratégiques suivants. Quel sera l’impact de cette décision sur les employés, les actionnaires, les gouvernements et les Québécois ? Est-ce que cette décision répond aux standards moraux de la société ? Ou encore, a-t-on les moyens financiers d’accorder de telles primes ? On pourrait penser que non, étant donné les subventions et le financement octroyés par les gouvernements et contribuables afin de sortir la compagnie d’une situation près de la faillite. L’organisation a tout de même décidé d’aller de l’avant et d’accorder des primes substantielles à ses dirigeants, ce qui a créé un mécontentement général auprès du public.
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