Campagnes De Construction De La Cathédrale De Clermont Ferrand
Note de Recherches : Campagnes De Construction De La Cathédrale De Clermont Ferrand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fotzepolitic • 9 Février 2013 • 811 Mots (4 Pages) • 1 437 Vues
Les églises au Moyen-Âge sont des chantiers permanents. Outre les grandes campagnes de constructions, des aménagements de différentes envergures sont constamment effectués : consolidation, réfection, modernisation, décoration sont autant de prétextes. La Cathédrale romane de Clermont n'y échappa pas.
L’évêque de Clermont, Hugues de La Tour, étouffait sous les voûtes sombres de sa cathédrale romane, et quand en avril 1248 il fut convié par le roi à assister à la dédicace de la Sainte-Chapelle (Sur l'île de la Cité à Paris) qui vient d'être terminée, il faut frappé par l'élancement des voûtes, et la lumière qui inondait l'édifice. De retour dans son diocèse, il se presse de charger de la nouvelle construction, dont il confie le remaniement à un élève des architectes du Nord, Jean Des Champs.
Jean des Champs était probablement Auvergnat, à en juger par son œuvre, il en a le tempérament. On peut observer d'emblée une sévérité de l'ornementation dans la cathédrale que, sans motif, on attribue généralement à une raison d'économie, mais c'est certainement du à l'austérité du caractère auvergnat.
L'austérité architecturale a été une des caractéristiques de l'école auvergnate, non seulement à la période romane, mais en tout temps.
Tout pour une robustesse qui n'exclue pas l'élégance des lignes, mais rien pour la coquetterie, telle est l'idée principale des Auvergnats, et donc telle est aussi celle qui a dirigé Jean des Champs.
On suppose qu'il a travaillé dans le Nord sous les ordres d'un grand maître dans l'art de bâtir et qu'il avait ainsi saisi tous les secrets dans sa construction.
C'est Pierre des Champs qui lui succéda, certains disent qu'il s'agit de son fils, mais on est est pas sur, c'est en tout cas un élève. Il est imprégné de idées de Jean des Champs, il tient à l'honneur de continuer les travaux dans le même esprit, ce qui rend leur œuvre très difficile à délimiter.
En 1311 la partie méridionale du déambulatoire est terminée jusqu'au transept.
En 1325 Pierre des Champs du quitter les travaux de la cathédrale, il est soit soit mort ou soit en retraite.
On lui attribue l'achèvement du choeur, les murs orientaux du transept, le rez de chaussé des autres cloisons et celui de la première travée de la nef. Tout cela se tient absolument et semble être de la même main, mais là doit d'arrêter son œuvre.
Un changement très marqué dans le plan et la mouluration montre à partir de ce point le style d'un nouvel architecte. Son nom n'est mentionné nulle part, mais nous retrouvons l'oeuvre bien distincte dans l’élévation des tours du transept, ainsi que dans celle des parties hautes des murs occidentaux des croisillons et l'amorce des étages supérieurs de la nef centrale avec le premier arc boutant derrière les tours.
Après lui c'est un autre auvergnat, Pierre de Cabazat qui prend la direction des travaux.
La cathédrale a été consacrée en 1341 par l'évèque Etienne Aubert.
En 1348 la nef gothique avec ses chapelles vint enfin
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