Analyse Des Ambassadeurs De Hans Holbein le Jeune
Mémoire : Analyse Des Ambassadeurs De Hans Holbein le Jeune. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sweetclara • 27 Mai 2013 • 440 Mots (2 Pages) • 3 304 Vues
Analyse de l’œuvre :
Les Ambassadeurs, Hans Holbein le Jeune
L’auteur : Hans Holbein le Jeune est un peintre et graveur Allemand né en 1497 et mort en 1543. Il est le fils d’ Hans Holbein l’Ancien, peintre gothique et pionnier des prémices de la renaissance. A 19, il réalise des portraits, compositions religieuses, décorations murales, cartons de vitraux et des gravures principalement sur les thèmes religieux pour la bourgeoisie.
Fuyant la Réforme protestante, il quitte Bâle, haut lieu de l’humanisme et la ville dans laquelle il résidait avec sa famille, pour Londres en 1526. Grâce à l’aide d’Erasme, ami de longue date, il va travailler pour un de ses amis : Thomas More, humaniste et homme d’état. C’est à cette époque qu’il va peindre ses plus belles oeuvres dont notamment “Les Ambassadeurs”. Il va alors devenir le portraitiste official de la cour d’Angleterre. En pleine gloire, il meurt de la peste en 1543. Ses toiles sont pour la plupart exposées à Bâle. Hans Holbein est l’un des plus grands portraitistes de la Renaissance et, au delà, de l’Histoire de la peinture.
Il a notamment été inspire par Matthias Grünewald et Leonard de Vinci. Son style s’ouvre aux nouvelles conceptions de la Renaissance Italienne.
L’oeuvre :
Les Ambassadeurs est l’oeuvre la plus connue d’Holbein. Il l’a peinte en 1533 lors de son apogée à la cour d’Angleterre. Ce tableau est une huile sur panneau de chêne et est actuellement expose a la National Gallery de Londres. C’est un double portrait qui représente deux français qui visitèrent Londres en 1533 : Jean de Dinteville, ambassadeur a la cour du roi et George de Selve, prêtre catholique qui travaillait comme ambassadeur pour le pape. Les deux hommes sont accoudes à une table ou sont situes de nombreux objets qui représentent les découvertes de nouvelles terres (instruments de navigateur), la musique (luth) mais aussi les discordes religieuses (le luth à une corde cassé, le globe renversé) et les connaissances (livre). Mais en plus, une partie de cette œuvre est réalisée selon le procédé de l’anamorphose Ainsi, si le regard se positionne par rapport à la tranche droite du tableau, on voit apparaître un crâne humain au milieu des deux personnages. La présence de ce crâne rappelle symboliquement que tout le monde est destine a mourir : les deux personnages représentés étant invités à se souvenir qu'ils sont mortels comme tout un chacun.
Il y a également un crucifix a peine visible dans une fente des rideaux, c’est un symbole de l’espérance chrétienne et de la vie après la mort, contraste avec le crane.
Cette toile va passionner les peintres de l’époque par l’exercice optique qu’elle sollicite.
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