Étude du roman Bonjour Tristesse de Françoise Sagan

Titre : « Bonjour tristesse »Cécile dit « bonjour » à la tristesse. En effet, c’est une émotion qu’elle ne connaissait pas avant ses vacances d’été. Elle a toujours eu une vie sans soucis, insouciante. Après des événements dramatiques (en l’occurrence la mort d’Anne) elle ressent le sentiment de tristesse. Quelque fois quand elle pense à Anne, cette émotion la submerge et elle lui dit bonjour.Auteur : Françoise Sagan sous le vrai nom de Françoise Quoirez. Elle écrivait sur l’amour d’une façon très immoral.Édition : Julliard,ParisAnnée d’édition : Janvier 1991. A été écrit en 1954Genre : C’est une nouvelle avec un thème psychologique et je dirais aussi un roman dramatique.Résumé : Cécile, la narratrice, raconte l'été de ses 17 ans dans une villa au bord de la Méditerranée, avec son père Raymond, très séducteur, et une de ses maîtresses, Elsa. Après quelques jours de vacances, de soleil, de chaleur et de mer, Cécile avait compris que les vacances allaient prendre un autre visage. Son père invite Anne Larsen, une ancienne amie de sa mère, une femme forte et manipulatrice. Entre Raymond et Anne, l'attirance était telle que, très vite, il fût question de mariage et Elsa fut délaissée. Pour Cécile, il était inimaginable que son père lui échappe, et il lui était impossible de plier devant cette femme si belle, si attirante, si dangereuse à la fois.Analyse générale :Au fil des pages, on se pose la question de la conscience morale de l’héroïne, jeune fille a priori innocente, en tous cas pas spécialement experte au sadisme, et qui va pourtant basculer dans un scénario pervers, menant jusqu’à son terme un processus de destruction, réfléchi et orchestré de main de maître, sans perte de sa motivation.Le paradoxe permanent, c’est que cette cruauté s’opère presque sans y penser, dans la chaleur d’un été où chacun semble étourdi et hors de soi.Le roman présente l’analyse de la bourgeoisie parisienne et de la jeunesse des années 50, indépendan

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