Saint Benoit sur Loire "Umbertus me fecit"
TD : Saint Benoit sur Loire "Umbertus me fecit". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rain / spoilers sur Lucifer • 5 Octobre 2021 • TD • 898 Mots (4 Pages) • 660 Vues
Le document présenté est une photographie du chapiteau « Umbertus me fecit » de l’abbatiale bénédictine de Fleury, connue sous le nom de Saint benoît sur Loire et se trouvant dans le département du Loiret, dans la région centre à l’ancien diocèse d’Orléans.
Ce chapiteau corinthien aurait été fait par Umbertus au 1er tiers du Xième siècle et non au dernier tiers, qui fût un moment de reconstruction du chevet comme ce fût auparavant suggéré.
Ce chapiteau est situé au rez-de-chaussée de la tour porche, particulièrement à l’orée de l’allée principale. Il fait parti des 43 chapiteaux conservé sur 50.
Les chapiteaux corinthien font partis des trois ordres architecturaux grecs (380 A.C), que l’on peut reconnaître à leur forme évasée avec une richesse d’éléments sculpté, ou encore par leur deux rangs de feuilles d’acanthe
Mais la tour porche est également composée de chapiteaux historiés, donc ornés de scènes narratives
En quoi les chapiteaux sont-ils un moyen d’expérimentation dans la conception de la sculpture monumentale ?
Lecture descriptive
Comme évoqué, c’est un chapiteau corinthien massif qui se fait reconnaitre par la végétation (feuilles d’acanthe), avec dessus la signature de l’auteur « Umbertus ». Il a un système de proportion préconisé par Vitruve, un architecte romain du 1er siècle A.C, dans son traité De architectura , dû à une fascination pour l’antiquité.
La composition est faite de feux feuilles d’acanthe parallèles avec au-dessus des formes de lion.
Analyse :
Histoire de l’œuvre (conception, commande, historiographie) : fondation de l’abbaye en 651 par L’abbé de Saint-Aignan d’Orléans > Saint-Benoît depuis le VIIe s. et l’arrivée de reliques du saint depuis le Mont-Cassin | imp. de la culture humaniste à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire c. l’an mil | Eclosion artistique au début du XIe s. préparée par l’activité monumentale imp. de la seconde moitié du Xe s.,
Sous l’abbé Abbon en particulier (988-1004) | Le rez-de-chaussée de la tour-porche a été implanté Vraisemblablement à la mort de l’abbé Gauzlin (1004-1030) en 1030 | L’étage est postérieur (c. 1040-
1050 ?) : piles plus minces + réduction significative de la diversité formelle des chapiteaux comme de la modénature | Le chœur de l’abbatiale est le lieu d’inhumation du roi Philippe Ier († 1108, peu av. la date de la cérémonie de consécration) | Au chevet, plus tardif, pb. de renouvellement du répertoire ornemental [schématisation, dessèchement] trahissant peut-être le recours à un mauvais artiste.
« Focus » sur la tour-porche : version « française » du massif occidental, la tour-porche de Saint- Benoît-sur-Loire a été conçue en moyen appareil de pierre du Nivernais. Plan globalement carré + un étage + trois faces percées d’ouvertures (arcades à double rouleau et grandes baies enveloppées par des arcs de décharge) + neuf travées + grosses piles [à diff. noyaux] cantonnées de demi-colonnes
| Peu de transformations de cet édicule aux XVe-XVIe s., mais des restaurations à l’ép. contemporaine | La tour-porche est un parti ambitieux → turris (cf. forme architecturale) ou galilea (cf. fonctions liturgiques, d’ap. la Galilée des Evangiles) dans les textes, c’est une antéglise, et plus
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