Recherche Documentaire Théâtre Français
Mémoires Gratuits : Recherche Documentaire Théâtre Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rom00002 • 9 Février 2014 • 3 097 Mots (13 Pages) • 1 134 Vues
Panorama des théâtres en France
1/ Les théâtres nationaux.
Les théâtres nationaux sont des EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) liés à la notion de théâtre public du Ministère de la Culture et de la Communication du point de vue juridique. En France il existe six théâtres nationaux qui ont pour but de valoriser le spectacle vivant en représentant des œuvres classiques et contemporaines, françaises et étrangères. Chacun de ces six théâtres a en plus une autre « mission spécifique ».
Durant l'année 2007/2008 les 6 théâtres nationaux ont comptabilisé 1 465 représentations, 705 125 entrées et ont reçu une subvention à hauteur de 67,8 millions d'euros (voir annexe 1, « p.126 »).
• Le Théâtre de l'Odéon (ou Théâtre de l’Europe), inauguré en 1782. Son but est de diffuser le théâtre européen.
• Le Théâtre National de la Colline à Paris. Fondé en 1551, il a pour but de diffuser le théâtre contemporain,
• Le Théâtre National de Chaillot. Situé dans le Palais Chaillot, il fut inauguré en 1937 et fait la promotion de la danse.
• Le Théâtre National de l'Opéra-Comique, fondé en 1714. C'est en 2005 qu'il s'inscrit dans les théâtre nationaux. Son but est la promotion de l'art lyrique.
• Le Théâtre National de Strasbourg, créé en 1968, est la seule scène nationale en dehors de Paris. Il gère l'Ecole Supérieure d'Art Dramatique.
• La Comédie-Française, fondée en 1680. Son but est de gérer une troupe.
Nous avons déjà vu les conditions de sa création et, puisqu’elle reste LE symbole du théâtre public français, nous nous attarderons un peu plus longuement sur son cas.
La Comédie Française possède 3 théâtres:
1. la salle Richelieu qui se trouve dans le Palais-Royal (avec près de 9 représentations par semaine)
2. le théâtre du Vieux Colombier (300 places)
3. le Studio Théâtre (136 places)
En tant qu’EPIC elle est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En 2008, par exemple, elle a reçu une subvention de 24,8 millions d’euros et donné 761 représentations sur Paris.
La Comédie Française emploie environ 400 personnes en CDI. Ses comédiens ont des statuts un peu particuliers. La Comédie Française comprend au maximum 40 «sociétaire»s et 30 «pensionnaires».
Les pensionnaires sont des comédiens repérés dans des conservatoires ou dans une pièce qui signent un contrat d'un an renouvelable avec la Comédie Française. Une fois par an, en décembre, le comité (constitué de 6 sociétaires élus, du doyen de la Comédie Française et de l'administrateur général) se réunit et décide quels pensionnaires ayant au moins un an d'ancienneté auront le «privilège» d'être nommés sociétaires. Les sociétaires ont un contrat de 10 ans renouvelable tous les 5 ans.
Le doyen de la Comédie-française n'est pas la personne la plus âgée de la troupe mais le sociétaire le plus ancien. Actuellement, après l’éviction de Catherine Hiegel c’est Dominique Costanza qui a pris la relève le 1er janvier 2010.
2/ Les Centres Dramatiques Nationaux et Régionaux
Tout comme les Théâtres Nationaux, les Centres Dramatiques Nationaux et Régionaux sont liés à la notion de théâtre public du Ministère de la Culture et de la Communication . Alors que les Théâtres Nationaux sont des EPIC, les Centres Dramatiques Nationaux et Régionaux sont des SARL (société anonyme à responsabilité limitée) sans délégation de service public. Ils font partie de la politique de décentralisation théâtrale. Leurs directeurs sont nommés par le Ministère de la Culture et de la Communication pour des mandats de trois ans renouvelables deux fois et doivent être « directement concernés par la scène » (acteur, metteur en scène, etc). Il y a 33 CDN complétés par 7 CDR. Ils ont reçu une subvention de 100,8 millions d'euros en 2006, et ont donné 8 163 représentation durant l'année 2006/2007 (voir annexe 1, « p.127-128 »).
3/ Scènes nationales
Les scènes nationales rassemblent les anciennes maisons de la culture (1962), les centres d’action culturelle (1971) et les centres de développement culturel (1982). Elles sont, elles aussi, liées à la notion de théâtre public du Ministère de la Culture. Cofinancées par les collectivités locales, le Ministère de la Culture et les DRAC, les 70 scènes nationales ont fait une recette de 214,5 millions d'euros en 2007 et avaient reçu un budget de 198 millions d'euros en 2006 (voir annexe 1, « p. 128 »)
4/ Les autres théâtres
Les théâtres qui n’entrent pas dans les catégories décrites ci-dessus ne sont pas directement soutenus par l’Etat et peuvent être considérés comme des théâtres privés.
Financement
Le théâtre privé se définit en fonction de son mode de financement : il repose sur l'engagement de fonds privés, dans un système où les théâtres ne reçoivent pas d'aide directe de l'État ou d'autres collectivités publiques, et doivent s'efforcer d'équilibrer leur exploitation grâce aux recettes de leurs spectacles. Le théâtre privé peut être comparé à une entreprise indépendante. L'expression « théâtre privé » évoque aussi le domaine artistique.. En effet, un directeur de théâtre privé, en plus d'exploiter son lieu, est aussi son propre producteur. Il est à l'origine des choix des spectacles de son théâtre qu'il produit. Ceci est une spécificité de la France.
Les théâtres privés ont toujours cherché le profit puisque les recettes de leurs spectacles sont leurs seules sources de revenus. « On peut même dire que […] leur œuvre a été réalisée dans la gène, l'inquiétude du lendemain... » nous dit l'écrivain Jean-Jacques Gautier en 1968. Leur nombre nettement inférieur aux théâtres publics s'explique donc par les difficultés financières qu’ils rencontrent. De plus les théâtres privés sont leurs propres producteurs. Si un théâtre privé produit sa propre pièce mais que
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