Mythe Oedipe

Œdipe

1. Œdipe a 2 étymologies grecques possibles :

• « l’homme qui sait » : oïda, « je sais » ; dipous, « qui a deux pieds »
• « l’homme aux pieds enflés » : oïdipus, « pieds enflés » (cf. le français œdème).

1. Père : Laïos, roi de Thèbes

Mère : Jocaste, reine de Thèbes

OEdipe épouse Jocaste sans savoir qu’elle est sa mère

Jocate donne à Œdipe 4 enfants :

Deux garçons : Etéocle et Polynice

Deux filles : Ismène et Antigone

1. Laïos et Jocaste consultent l’oracle d’Apollon qui leur prédit que leur enfant tuera son père et épousera sa mère. Pour « déjouer » l’oracle, Jocaste abandonne son fils, pieds troués et liés, sur la montagne. L’enfant est recueilli par un berger et finalement adopté par Polybe et Mérope, roi et reine de Corinthe.

Puis, lorsqu’Œdipe est alors un jeune homme, il interroge l’oracle de Delphes qui lui compte la même chose qu’il y a des années à ses parents. Œdipe fuit alors loin de ceux qu’il croit être ses parents. Un soir, durant son voyage, il rencontre une escorte. Un cheval le bouscule. Une dispute éclate avec un domestique et le jeune Œdipe assomme, en voulant frapper le domestique, le maître qui se trouve être Laïos, roi de Thèbes. C’est le parricide.

A ses 20 ans, Œdipe n’a peur de rien. Un monstre, moitié lionne, moitié femme, terrorisait la ville de Thèbes et en empêchait l’approche. Le sphinx posait une énigme au voyageur et les égorgeait s’ils ne parvenaient pas à y répondre. Comme tous, Œdipe fut arrêté par le sphinx qui lui posa la question. Ils restèrent longtemps en face l’un de l’autre avant qu’Œdipe ne réponde enfin sûr de lui : « C’est l’homme ». Le monstre se jeta alors du haut de la falaise.

Œdipe arriva à Thèbes en héros et est nommé roi. Il épouse sa mère, Mérope sans qu’aucun des deux ne sachent rien sur leur lien de parenté et de leur alliance naîtra 4 enfants. C’est l’inceste. Mais, apprenant que Mérope n’est autre que sa mère et qu’il a tué son prédécesseur et père Laïos, Œdipe, sous le poids de ses souffrances, se crève les yeux avec des agrafes d’or, pour ne plus voir ses crimes.

1. P250

2. Œdipe, ne se doutant de rien quant à sa responsabilité dans la mort de Laïos, réserve les pires châtiments à l’assassin et à tout complice. Il n’a nullement peur de la vérité ne peux deviner qu’il en est le responsable.

3. Lorsque qu’Œdipe explique le châtiment réservé à l’assassin (« une vie sans joie »), les paroles sont particulièrement tragiques car on connaît désormais le destin d’Œdipe.

P251

1. a. Il est déterminé puisqu’il menace le serviteur de le tuer s’il doit répéter sa demande.

b. Il est lucide car il pose des questions pertinentes et afin d’obtenir  la vérité. Il sait parfaitement que le serviteur parle de lui tout au long du texte.

Mais il est également aveugle car on remarque que, à chaque question qu’il pose au berger, il essaie de se persuader qu’il n’est pas l’enfant dont parle le serviteur.

1. a. «  tu es né marqué par le malheur »

b. Il prend la décision de devenir aveugle, de se crever les yeux et de ne plus voir la lumière du jour.

c. La « lumière » symbolise le monde qui l’entoure. La vie telle qu’elle est. La vérité. Tous les crimes qu’il a commis.

C’est une image : devenir aveugle lui permettra de ne plus voir ses crimes.

1. Dans l’histoire d’Œdipe, ce dernier est prisonnier de son destin et ne peut s’en échapper. Il tuera son père et épousera sa mère quoi qu’il arrive. C’est une réalité douloureuse qui, malgré que Mérope tente de la vaincre, reviendra toujours et s’exaucera.
2. A. Ce tableau est un tableau de Jean-Auguste Dominique Ingres qui date de 1808. Il se nomme Œdipe explique l’énigme du sphinx.

B. a. L’auteur a peint Œdipe au premier plan en plan moyen. Il est mis en avant mais l’on voit tout son corps ce qui nous permet de mieux comprendre les émotions du personnage. Œdipe occupe le centre du tableau et est, sur le tableau, beaucoup plus grand que le sphinx, certainement pour montrer sa supériorité. Aucune des parties du corps d’Œdipe ne sont hors-champ tandis que l’on ne voit pas l’intégralité du corps du sphinx pour mettre encore Œdipe en avant. Enfin, on observe un clair-obscur : la lumière est braquée sur Œdipe alors que le sphinx est tapi dans l’ombre ce qui met en valeur Œdipe mais donne aussi une impression de bien et de mal (lumière et obscurité).

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