Like everyday, Shadi Ghadirian
Commentaire de texte : Like everyday, Shadi Ghadirian. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie dupont • 9 Mars 2018 • Commentaire de texte • 893 Mots (4 Pages) • 1 152 Vues
« Like everyday »
« like everyday » est une série de portraits photographique tous dans le même format carré de 50×50cm de 2000/2001 par Shadi Ghadirian, une artiste photographe contemporaine, née en 1974 à Téhéran en Iran ( où elle vit et travaille aujourd'hui ) son travail est surtout inspiré par les règles et les restrictions de l'Iran post-révolutionnaire depuis la revolution islamique qui a eu lieu et qui a suivie le regimme du shah
Elle devient connue à partir des années 1990 avec sa série « Untitled Qajar », et depuis, elle est devenue l'une des artistes les plus actif et remarqués d'Iran
Son travail a pour sujet les préocupations personnelles des femmes iraniennes de sa génération . Ces 17 images sont des portraits qui montrent des femmes vêtues d'un tchador qui laisse deviner uniquement les « formes » du buste si ce sont bien des modèle et non des mannequins ( nous ne pouvons que le deviner, le visage est caché nous ne voyons pas le corps ) Leur visage est couvert par des ustensiles ménagers tels qu'un balai, une théière, un gant,... Le tchador des ces femmes n'est pas noir ( qui eux sont portés à l’extérieur) ceux ci sont très colorées avec beaucoup de motifs portés eux traditionnellement chez soi pour recevoir les invités ce qui signifie que ces photos reflètes l'image du rôle d'une femme au foyer donc chez elle. Dans 2 des photographies discrètement on peut voir sur le reflet de la théière et d'une pelle a gâteau Shadi Ghadirian avec son matériel et des éclairages nous voyons que le tout se réalise en studio
Les modèle posent face à l'objectif sur un fond neutre blanc, la prise de vue est frontale, le sujet est centré.
Ces femmes sont montrées hors contexte. Ces rigueurs photographiques amènent une répétition, ce qui montre l'appartenance à un système vécu chaque jour au quotidien chez tout le monde dans chaque foyer.
Le titre « like everyday » (comme chaque jour) exprime cette routine quotidienne dans laquelle ces femmes sont conditionnées.
L'artiste en masquant le visage à chaque femme en le couvrant avec des objets ménager mesure la femme à l'objet. Elles s'identifient à des formes dictées par la société iranienne et musulmane. Shadi Ghadirian les représente à travers son environnement matériel. Anonymes, leur identité est fondée à travers le même groupe social et religieux. Par ailleurs le visage invisible, nous ne voyons ni leurs expressions du visage ni leurs émotions
Dans cette série de photographies Shadi Ghadirian se moque du rôle des objets auxquels sont souvent associé les femmes dans la société traditionnelle, surtout en Iran donc une vie de tache ménagère, de cuisine, de repassage,...
Elle utilise donc la réalité et l'humour pour dénoncer et critiquer la condition des femmes dans son pays. Elle montre une parodie des attentes et restriction-sociales. Ces photographie entre portrait et nature morte déclinent le thème de « la femme objet »
Deux ans après avoir obtenu son diplôme, Shadi Ghadirian se marie avec Payman Houshmandzadeh, un écrivain et photographe connu pour ses images citadines de la classe ouvrière. Lors de son mariage, elle a quitté son domicile familial pour la première fois, peu de jeunes femmes en Iran vivent chez elles à moins qu’elles ne proviennent d'un milieu privilégié, et quand bien même alors, c'est mal vu dans la société. Shadi Ghadirian a eu à faire face aux tâches quotidiennes de la vie domestique, elle a dû cuisiner, repasser et nettoyer la maison pour la première fois. Elle a dû être une femme de ménage ainsi qu’une photographe et une épouse. (Comme beaucoup de femmes qui veulent que leurs enfants étudient et réussissent, la mère de Ghadirian l’a épargné de ses tâches domestiques.) Ghadirian a également été intriguée par lors du mariage, elle a reçu un grand nombre de cadeaux pour faire le ménage. Cette nouvelle vie a inspiré sa deuxième et célèbre série, Like Every Day , qui explore les attentes formulées des femmes mariées dans les sociétés traditionnelles, les condamnant à une vie de ménage, de repassage et de cuisine.
...