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Lecture analytique du tableau de Antonio de Pereda "Allégorie de la vanité du monde"

Commentaire d'oeuvre : Lecture analytique du tableau de Antonio de Pereda "Allégorie de la vanité du monde". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  917 Mots (4 Pages)  •  5 643 Vues

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 Nous pouvons voir sur ce tableau différent éléments. Au centre est placé une femme aux ailes noirs tenant entre ses mains un globe représentatif de la Terre. Un portrait de Charles Quint y est posé. Plusieurs éléments rappelant la mort et le temps nous sont alors exposés : Des crânes humains, des horloges, des armes à feu, un sablier, des armures…

On nous présente également des objets tel que des bijoux, des pièces de monnaies affluents d’un sachet.

Les éléments représentants la mort sont situés principalement à gauche tandis que ceux représentants le temps sont dispersés dans le tableau et ceux de l’argent sont à droite.

On peut voir que la partie supérieure du tableau est sombre tandis qu’à l’opposition, la parie basse du tableau est lumineuse. Nous pouvons aussi remarquer que certains objets (tel que le crâne, les armures…) sont présentés comme étant lumineux malgré le côté lugubre de ces derniers. À l’inverse, les ailes représentant un ange nous sont montrés comme étant « noir et sombre ».

Le passage progressif du temps est représenté par la bougie, le sablier, l’horloge.

La bougie se consume lentement et finis par arrivée à son terme, la bougie éteinte représente une vie accomplie. Le sable provenant du sablier s’écoule tous aussi doucement afin qu’il ne reste plus aucun grain dans la partie supérieure, le sable tombé représente le passé. Les aiguilles de l’horloge avancent secondes par secondes. Tous ces objets montrent très bien le passage progressif du temps qui passe.

La destruction est représentée par le fusil et les armures. Ces objets nous rappellent la guerre et donc la destruction qu’elle a causée. La disparition est représentée par les crânes et les objets rappelant le temps. En effet, les crânes nous rappellent que toutes vie humaines a une fin et que nous disparaissons tous un jour. Les objets rappelant le temps quant à eux nous fait comprendre que tout a une fin (la bougie se consume et disparaît, le sable du sablier s’écoule et il ne reste plus rien, les secondes passent et ne reviennent plus jamais). La mort est représentée par des crânes humains, les ailes de l’ange noir, le fusil, les armures, les horloges, le sablier… Tous ces objets veulent nous rappeler que les armures et les fusils sont synonymes de mort et de destruction, qu’ils n’apportent rien de bon, que les crânes sont ceux des morts disparus à tous jamais mais toujours présents pour nous souvenir, que nous ne pouvons pas arrêter le temps et que l’ange noir est un être immortel en opposition avec l’être humain qui est un être mortel. Les éléments communs avec la nouvelle étudiée est le crâne, ainsi que les objets représentatifs du temps qui passe. En effet, cet ossement est une pure vanité, c’est-à-dire le témoignage d’un mort (dans la nouvelle, la Folle). Cet objet nous montre la vanité de la vie qui passe très vite et qui se termine inéluctablement par la mort. Le temps passe et l’heure de la mort vient. Le temps ne s’arrête jamais comme nous le montre la nouvelle de la Folle.

 L’argent et les bijoux évoquent la vanité des biens terrestres et de la richesse, du pouvoir. Comme ils nous sont présentés, ils nous donnent l’impression que la richesse ne dure pas éternellement. Les cartes veulent nous faire comprendre que « La vie est un jeu de cartes ». On ne peut ni changer le passé, ni apprendre le futur comme c’est un jeu de cartes. Les décisions prises lors de « cette partie de jeu » influencera le futur. Nous appelons cela « l’effet papillon ».

La cuirasse et les armes représentent l’avidité de pouvoir et de conquête, le besoin de tout posséder.

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