Le triple autoportrait de Norman Rockwell, 1960.
Étude de cas : Le triple autoportrait de Norman Rockwell, 1960.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kmii21 • 6 Mai 2016 • Étude de cas • 1 212 Mots (5 Pages) • 4 417 Vues
HDA : Le triple autoportrait de Norman Rockwell, 1960.
Introduction :
Le Triple autoportrait de Norman Rockwell « Triple Self-Portrait » en anglais est une peinture qui a fait la première page du Saturday Evening Post le 13 février 1960. C’est une peinture à huile sur toile. L’autoportrait se développe à partir du XIVè siècle grâce à des techniques nouvelles comme l’utilisation du miroir de verre et la peinture à l’huile qui rendent l’œuvre plus réaliste. C’est à la Renaissance, au XVIè siècle, période où l’on est centré sur l’homme et ses facultés, que l’artiste commence à se représenter seul sur le tableau. L’autoportrait indique alors la place de l’homme dans la société et sa fonction.
Développement :
Biographie de l’artiste : Norman Rockwell.
Né en 1895 et mort en 1978, Norman Rockwell est un peintre et dessinateur américain. Il est devenu célèbre grâce à ses couvertures de magazines comme celles du Saturday Evening Post. Il a aussi fait des affiches très connues. Son style est caractérisé par sa volonté de réalisme et sa dérision.
Au moment où l’artiste devient connu, le magazine décide de publier sa biographie, elle est alors accompagnée du triple autoportrait.
Il est l’héritier de la tradition naturaliste américaine du XIXè siècle mais sa peinture est représentative d’un style nouveau, précis qui annonce l’hyperréalisme.
Norman Rockwell a lui-même expliqué sa technique dans deux ouvrages My Adventures as an Illustrator et Rockwell on Rockwell : how I make a picture. Il indique commencer par choisir son sujet, puis il fait des esquisses avant de réaliser un dessin au fusain très précis au format identique à celui de la toile définitive. Il dit reporter ensuite ce dessin sur la toile avant de peindre. On sait aussi qu’il ajoute du vernis sur ses toiles ce qui posera problème puisque le vernis jaunit les peintures.
A partir des années 30, il se sert aussi de la photographie pour éviter d’imposer des temps de pose trop longs à ses modèles.
Son style est qualifié de storyteller « narratif ». Il fait en sorte que ses illustrations s’accordent parfaitement avec les textes.
Description de l’œuvre .
L’artiste est assis sur un tabouret, il est penché car il a besoin de se regarder dans le miroir pour se peindre. Dans ce miroir, on voit le reflet de Rockwell tel qu’il le voyait lui-même. Il a la main levée et on voit apparaître un morceau de son autoportrait. Le peintre et son reflet dans le miroir se correspondent parfaitement : l’homme est penché, il porte des lunettes. En revanche, l’autoportrait sur la toile est bien différent car il s’est peint sans ses lunettes, il tient sa pipe droite, il semble plus jeune. Il y a donc un décalage avec la réalité.
Il y a donc trois autoportraits sur cette toile, d’où son titre. Un autoportrait de face dans le miroir, l’autre est celui qui figure sur la toile, il y paraît plus jeune.
Dans le portrait sur le miroir : l’artiste apparaît plus maigre, les épaules basses, la pipe tombante. Des lunettes masquent son regard.
Le dernier autoportrait est celui où il figure de dos, dans une position peu flatteuse. Le peintre est présenté en mouvement, cet autoportrait a un caractère instantané et éphémère. Le peintre est concentré sur ce qu’il fait.
En haut à gauche, on voit une feuille d’esquisses de l’autoportrait lui-même. A droite, sont accrochées des reproductions d’autoportraits célèbres : Dürer, Rembrandt, Picasso, Van Gogh.
A ses pieds, se trouvent des pinceaux et un tube de peinture. Dans la corbeille à papier, s’échappe une fumée. Elle fait référence à une anecdote importante. Elle évoque l’incendie de 1943 de son studio d’Arlington dans le Vermont. En effet, Norman a brûlé une corbeille avec les cendres
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