Le couronnement de la Vierge
Étude de cas : Le couronnement de la Vierge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zephyr21 • 27 Mars 2017 • Étude de cas • 614 Mots (3 Pages) • 728 Vues
Le couronnement de la Vierge
Œuvre de la renaissance Italienne, aussi dit « Rinascita » terme inventé par Vasari, un peintre et historien de l’art. (1450-1550)
Différentes caractéristiques correspondent à la renaissance Italienne comme ; le fait que les peinture soit religieuse mais aussi profane, le gout pour la modernité et l’antiquité, ils reprennent l’architecture antique, ce qui est typique de l’humanisme.
L’invention de la perspective se développe afin de rendre du volume et une impression de mouvement.
Le couronnement de la Vierge, Fran Angelico, 1430-1432, fait 2m09 de haut et 2m06 de large c’est une grande peinture appelée « retable » en forme de pyramide dite « pyramidale ».
Ce retable a été peint pour une église près de Florence, donc c’est bien une peinture religieuse, commandé par de riches familles représentant le couronnement de la vierge au moment où elle est accueillie au ciel, ceci et un thème courent à cette époque.
Une composition très travaillée avec des perspectives linéaires et une symétrie des personnages qui sont tournés vers la vierge. Les couleurs dominantes sont le bleu, la couleur de la vierge et la dorée, la gloire du Christ
Le predel au bas du tableau ramène au fait qu’il a été commandé pour un couvent de dominicains.
Au premier plan on peut observer tous les Saint avec une couronne sur la tête, celui avec une fleur de Lys et St Louis, celui muni d’un meneau vert avec un grand mythe doré, Saint Nicolas de Baron, la femme en rouge avec les cheveux longs avec un vase servant à laver les pieds du Christ pour se repentir c’est St Madeleine, St Agnès tient un agneau et enfin St Catherine d’Alexandrie tient la roue de son martyre.
Au deuxième plan chaque côté se trouve en coupe céleste formée par des anges et des Saints.
Les grandes caractéristiques que l’on peut remarquer sont le nouveau réalisme dans la représentation des visages, la représentation des tissus et des drapées pour justement donner du mouvement, typique du quattrocento.
Saint Sébatien
Saint Sébastien, Mantegna, vers 1480, il fait 2m55 de haut et 1m40 de large
Ce tableau est fait en tempera, des couleurs matte et sévère, représentant St Sébastien (le protecteur de la peste) au moment de son martyre.
Il y a un effet de contre plongé, mise en valeur de son corps ce qui traduit le mouvement avec le décalage de la hanche, utilisé dans l’Antiquité, représentatif de la renaissance. Son corps est réaliste, structurale, beau et idéalisé, un grand travail sur les proportions et l’anatomie, opposition de sa beauté par rapport aux arches. De nombreuses références à l’antiquité sont présentes ; la colonne chapiteau, constructions et ville a l’arrière-plan, une prise sculptée, un pied brisé, malgré l’entière inspiration de l’antiquité la volonté reste de la dépasser. Le figuier symbolise l’église et la vie, une association du monde chrétien et antique dans l’idée de continuité, néanmoins elle reste une œuvre très religieuse ce qui nous place dans une position d’humilité.
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