La couronne espagnole et les conquistadors
Cours : La couronne espagnole et les conquistadors. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Mars 2013 • Cours • 403 Mots (2 Pages) • 835 Vues
La couronne espagnole, afin de s’assurer que ses conquistadors, outre Atlantique, procèdent à l’annexion des nouveaux territoires sans désordre et actions arbitraires, ordonne que soit lu à chaque nouvelle rencontre avec un peuple indigène le Requerimiento. Il s’agit d’un texte de loi qui, après avoir expliqué aux Indiens l’histoire du pouvoir royal (Dieu - St-Pierre - le Pape - la couronne d’Espagne) leur donne généreusement le choix de leurs actions à venir : ou ils se soumettent aux Colons, désignés comme nouveaux maîtres des Indes occidentales par Sa Sainteté de Rome, et adoptent la foi catholique, ce qui leur attirera la bienveillance du Roi ; ou ils résistent, et seront dès lors justement punis : "nous vous ferons tous les maux et dommages que nous pourrons, comme à des esclaves qui refusent d’obéir et de recevoir leur seigneur, leur résistent et les contredisent ; et nous vous avertissons que les morts et dommages qui suivront cela seront de votre faute et non de celle de Leurs Majestés, ni de la nôtre, ni de ces gentilshommes qui nous accompagnent." [1]
Bougainville et son équipage, après avoir fait escale dans l’archipel de Tahiti et avoir été accueillis une quinzaine de jours par les indigènes, rédigent à l’attention du roi ce texte, qu’il enterre sur la côte : "L’an 1768, nous L. A. de Bougainville etc... [...] avons découvert le 1 avril et jours suivans un archipel d’isles hautes que nous avons nommé archipel de Bourbon [...]. Nous nous sommes attachés à les reconnoitre et nous avons mouillé dans la plus considérable de ces isles à l’extrémité d’une grande baye par le relèvement suivant. Nous y avons passé plusieurs jours à faire alliance avec les gens du pays, lesquels sont en grand nombre, de la plus grande taille, forts, industrieux et doux. Nous avons même, de leur consentement, établi un camp à terre [...]. Nous y avons défriché, du consentement du cacique de ce canton, un petit terrein, dans lequel, au grand consentement de la nation, semé du bled, du mahis, des fèves, des poids, des lentilles et diverses autres graines potagères de France. [...] Le 12è avril, nous avons pris possession de l’archipel au nom de S.M.T.C. et, en présence de plusieurs officiers de notre état major, nous avons enterré dans cette isle l’inscription suivante gravée sur une planche de chêne : "[...] par ordre et au nom de S.M.T.C. Louis XV, sous le ministère d
...