Le Dictateur de Charlie Chaplin - Histoire des arts
Commentaire d'oeuvre : Le Dictateur de Charlie Chaplin - Histoire des arts. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Joanna Lauer • 21 Octobre 2016 • Commentaire d'oeuvre • 1 022 Mots (5 Pages) • 1 249 Vues
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LE DICTATEUR
CHARLIE CHAPLIN
- De son vrai nom Charles Spencer Chaplin est né le 16 avril 1889 a Londres. Suite a la séparation de ses parents avant ses trois ans il passe une enfance difficile dans les quartiers pauvres avec son demi frère et sa mère malade.
- Lui et son frère passerons l’essentiel de leur enfance dans des institutions pour les enfants pauvres.
- En 1908 : il rejoint les troupes itinérantes de Fred Karno en Angleterre.
- En 191O : il part pour 20 mois avec cette troupe en Amérique
- En 1912/1913 : Début du cinéma avec Marc Sennett.
- En 1914 : Il crée le personnage de Charlot, tourne son premier film et passe à la mise en scène. C’est aussi le début de la guerre contre les allemands.
- De 1915 à 1917 : 27 Courts métrages sont produits (Charlot vagabond, Charlot policemen… construction de ses studios. Entrée en guerre de l Amérique.
- En 1919 : Mort de son premier enfant avec Mildred Harris
- En 1927 : Début du cinéma parlant.
- En 1928 : mort de sa mère Hanna Hill
- En 1933 : arrivée d’Hitler au pouvoir
- En 1940 : Présentation du dictateur à New York
- En 1952 : Annulation de son visa américain site aux différentes controverses
- En 1953 : il quitte l ‘Amérique pour s’installer en Suisse à Corsier-Sur-Vevey
- En 1958 : Son nom est effacé de la promenade des célébrités à Hollywood
- En 1964 : Publication de ses mémoires
- EN 1967 : premier film colorisé (la comtesse de Hong-Kong)
- En 1972 : Hollywood lui remet un oscar d’honneur pour l’ensemble de sesœuvres
- En 1975 : Il est fait chevalier par la reine Elisabeth
- En 1977 : 25 décembre décès de Charlie Chaplin
- Ses plus grands succès sont :
- 1921 : Le Kid
- 1925 : La ruée vers l’or
- 1928 : Le cirque
- 1931 : Les lumières de la ville
- 1936 : Les temps modernes
- 1940 : Le dictateur (premier film sonorisé) Oscar du meilleur film étranger en 61
- 1952 : Les feux de la rampe
LE DICTATEUR
- Ce film américain de 107 mn en noir et blanc est le premier de ses films sonorisé. Il a été réalisé, scénarisé et produit par Charlie Chaplin, qui y interprète 2 rôles celui d’Hinkel (caricature d’Hitler) et celui d’un barbier juif sosie du fuhrer. Le tournage de ce film de genre burlesque a débuté le 9 novembre 1939, juste avant la seconde guerre mondiale.
- Ce film apparaît sur les écrans à New York le 15 octobre 194O, alors qu’il ne sera diffusé qu’en 1945 en France et en Allemagne sous la pression américaine, où il a reçu un acceuil frileux du public allemand.
- C’est une satyre egagée politiquement elle est le reflet de l’engagement politique de Charlie Chaplin, qui a puisé ses sources dans la situation politique européenne et surtout allemande. Suite à l’instauration totalitaire allemande il met en évidence les facettes de ce régime politique allemand qui sont le culte de la personnalité d’Hitler avec sa propagande, son antisémitisme et sa militarisation.
- Il fait apparaître le dictateur omme un bouffon plus ridicule que dangereux et le critique sévèrement.
- Cette satyre a pour but de ridiculiser Hitler et son régime totalitaire.
- Au cours de ce film Charlie Chaplin fait ressortir les ambitions et les travers d’Hitler qui sont décrits par les rêves d’Hinkel qui veut être « dictateur » puis « mpereur du monde » par la conquête des territoires, la soumission du peuple et aussi l’extermination des non aryens.
- Le succès commercial de ce film sera immédiat mais très critiqué par les américains qui pensent que c’est une manière de les influencer et prendre eux même partie dans le conflit en dégradant les relations entre l’Allemagne et l’Italie.
- On reproche à Charlie Chaplin de traiter un sujet tragique et sensible avec trop de légèreté et d ‘en faire une comédie burlesque.
- Charlie Chaplin déclarera plus tard qu’il n’aurait jamais fait ce film si il avait eu connaissance de l’extermination des juifs.
SENARIO
- Dans la première partie du film on découvre le barbier juif enrôlé dans l’armée pendant la première guerre. Celui-ci connaît quelques mésaventures avant de finir amnésique et hospitalisé plusieurs années.
- Durant ce temps Hinkel, son sosie, arrive à la tête de la Tomanie.
- Il va s’enfuir de l’hôpital pour retourner à son échoppe de barbier dans le ghetto juif.
- Dans la deuxième partie un quiproquo fera prendre au barbier la place d’Hinkel.
- L’extrait le plus frappant et le plus connu de ce film est le discours d’Hinkel prononcé dans un langage inventé, accompagné d’une gestuelle expressive et brutale.
- L’intonation de la voie et le rythme des phrases font transparaître la violence et les idées du personnage; par cette méthode Charlie Chaplin démontre la pauvreté intellectuelle et la stupidité d’Hinkel qui parle pour ne rien dire.
- On retrouve souvent le comique de situation par exemple lorsqu’il prononce son discours les micros se plient face à sa manière de hurler lorsqu’il parle des juifs ou quand le traducteur d’Hinkel apprend aux spectateurs que ce dernier souhaite la paix entre les peuples. On retrouve à travers ceci l’hypocrisie et les mensonge d’Hitler.
- On voit également le despotisme d’Hinkel quand d’un geste il fait taire toute la foule par son pouvoir sans limite.
- Sa supériorité est mise en évidence par le piédestal sur lequel il se trouve avec son armée derrière lui.
- La scène du globe montre quand à elle Hinkel qui joue avec le monde, comme un enfant, qui est placé sous le signe de la double croix sur une musique de Wagner ( utilisée pour les cérémonies nazies). Il finira par faire exploser ce globe sur une musique devenue sinistre, se comportant tel un enfant qui pleure après avoir cassé son jouet. Ce qui traduit que sa domination du monde est voué à l’échec.
- Dans la troisième partie le discours du barbier va contraster avec le reste du film par une éloge tollérante et démocratique.
- Charlie Chaplin parle du devoir de la révolte face à la suppression des liberté par le totalitarisme.
- Plus qu’une simple critique du nazisme c’est un appel à la fraternité et la liberté.
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