La mosaïque du calendrier agricole

Mosaïque entière : La mosaïque du calendrier agricole a été retrouvée sur les bords du Rhône à St Romain en Gal en 1891. Elle a été vendue au Louvre et a été transportée en 1935 au musée de St Germain en Laye où elle est exposée. A l'époque romaine elle mesurait 8,86m x 4,48m et était constituée de 32 tableaux, aujourd'hui il n'en reste que 28 dont 4 ayant été endommagé par un incendie, en somme seulement 24 restent intacts.

La lecture de la mosaïque se fait à partir du centre dont les quatre tableaux représentent les 4 saisons. Autour de chaque tableau se déploient sept autres tableaux qui représentent les activités agricoles ou fêtes religieuses qui ont lieu pendant la saison en question.

Les tableaux sont séparés par une bordure en forme de tresse.

La bordure de la mosaïque a particulièrement bien été faite, les bordures entre les tableaux et la première bordure autour est un motif de perles et de pirouettes ( grains sphériques séparés par des petits disques renflés au milieu) qui est inconnu dans les mosaïques viennoises. La deuxième bordure est un motif végétal issu d'une touffe d'acanthe, qui est un motif rhodanien.

Les différentes tesselles utilisées sont faites de pâte de verre, de marbre et de calcaire. Celles qui constituent les scènes des tableaux des saisons font de 3 à 5mm de côte et celle qui sont de couleur blanc crème dans le fond font 1cm de côté.

Cette mosaïque a été faite par des mosaïstes viennois mais est d'inspiration romain, les personnages à l'exception de certains qui sont vêtus à la gauloise sont tous vêtus à la romaine. A ce jour seulement deux autres mosaïques de ce type ont été trouvées, l'une à El Jem en Tunisie, L'autre à Zliten en Libye. Des trois, la mosaïque de Saint Romain en Gal et celle qui contient le plus de tableaux.

Il y a une grande recherche de lisibilité dans cette mosaïque, la régularité de la composition ; la symétrie ; l'absence de profondeur de champ, font qu'il est plus facile de voir chaque scène.

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