La Cène cas
Discours : La Cène cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar condeun • 16 Mars 2016 • Discours • 718 Mots (3 Pages) • 547 Vues
La Cène
« En vérité, je vous le dit, l'un de vous me livrera. ». La Cène, réalisée entre 1494 et 1498 par Léonard de Vinci est une fresque murale de 4,60 m sur 8,80 cm. Elle orne le réfectoire du couvent dominicain de l'église Santa Maria delle Grazie à Milan, en Italie.
L'état de la fresque témoigne de son âge. Les contours se sont ternis mais l'on distingue encore très bien ses différents aspects. Les couleurs en elles-mêmes sont dans l'ensemble plutôt sombres, malgré les teintes presque vives des tissus portés par les personnages. La perspective dans laquelle l’œuvre est présentée en fait presque une continuité de la pièce. La Cène en elle-même a lieu dans ce qui semble être un réfectoire – tout comme l'endroit où elle est peinte. La pièce est assez ouverte avec, en arrière plan, le ciel et une partie d'un paysage. On y voit une table simplement garnie autour de laquelle dînent 13 personnes. Celles-ci semblent réparties en quatre groupes de trois de part et d'autre, de façon symétrique, du personnage central vers lequel elles sont pour la plupart – mis à part le dernier groupe de droite – tournées.
Il s'agit en fait de la scène du dernier repas de Jésus Christ et de ses apôtres, le soir du Jeudi saint. Le tableau, plus que le repas en lui-même, décrit le moment où Jésus annonce à ses compagnons que l'un d'eux le trahira. Les apôtres ont des réactions différentes face à cette affirmation. Le personnage à l'extrême gauche se lève, les deux mains posées sur la table, en signe de protestation. Ses deux voisins, tout en restant tournés vers Jésus semblent s'adresser l'un à l'autre. Leur expression montre surtout de la surprise. Dans le second groupe, on peut identifier Judas à sa main droite qui, armée d'un couteau, se tient proche de la bourse contenant l'argent de sa trahison. Il se tient debout, penché vers ses deux voisins. L'un semble l'écouter et l'autre, tout en penchant la tête dans sa direction, garde une posture et une expression neutre avec les yeux clos, comme s'il était le seul apôtre à savoir n'avoir rien à prouver quant à son innocence. Jésus, lui, se tient droit, l'air serein, au centre du tableau. Derrière lui, la porte d'entrée est grande ouverte et l'inonde de lumière. Les pieds joints, les bras écartés, il semble anticiper et accepter le destin qui l'attend le lendemain et même pardonner celui qui l'a vendu. Les apôtres du groupe suivant, l'un en écartant les bras, l'autre au pointant l'index et le dernier en portant les mains au cœur, semblent tenter de convaincre Jésus de leur innocence. Les deux premiers présentent une mine presque outrée tandis que le troisième paraît montrer sa dévotion. Les trois derniers, à l'extrême droite, donnent l'impression d'échanger des messes basses. L'air suspicieux, ils semblent chercher à savoir qui est le traître.
L. de Vinci, au travers de la Cène – et contrairement à nombre d'autres œuvres du même sujet – a pris la peine différencier chacun des personnages, de leur conférer une individualité en créant, à l'aide d'une position ou d'une expression du visage, une réaction et par conséquent un
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