Histoire des arts, thème sur la Seconde Guerre Mondiale.
Commentaire d'oeuvre : Histoire des arts, thème sur la Seconde Guerre Mondiale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nawsheen Futloo • 5 Décembre 2016 • Commentaire d'oeuvre • 1 017 Mots (5 Pages) • 1 158 Vues
L’Histoire des Arts
Thème:
La Seconde Guerre Mondiale
Art, Espace, Temps
Visuel: Film – La Liste de Schindler (VF)
Langage: Livre - Elle s’appelait Sarah
Son: Chanson
Quand la guerre éclate, les gens disent, ca ne durera pas, c’est trop bête. Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l’empêche pas de durer.
Albert CAMUS
La Peste
[pic 1]
Schindler’s List is a movie based on a book narrating the true story of Oskar Schindler, a german industrialist seeking the opportunity to prosper from the Nazi’s rise in power in Poland. Thanks to his ease in using flattery and bribes, he had no trouble getting the necessary military contracts and a dependable unpaid labour force : Jews herded into Krakow’s ghetto by Nazi troops. For his accountant and financier, Itzhak Stern, also jewish and the rest of his staff, working in a war-related plant meant survival. In 1942, the Krakow Jew’s are assigned to Forced labour camp, commanded by Amon Goeth, a bitter alcoholic who occasionally shoots prisoners from his balcony. When he realises what is happening to his employees, Schindler begins to develop a conscience. He realises that his now ammunition factory, is the only thing preventing « his Jews » from being shipped to the death camps. Schindler continues to run his factory producing ammunitions not fit to be used, demands more workers and bribes Nazi leaders to keep his employees out of the camps. By the time Germany falls to the alllies, Schindler has lost his entire fortune and saved one thousand and one hundred people from death. The end of the movie shows a sequence of overwhelming emotional impact, with people who were saved by Schindler. We are faced with « Schindler’s Jews » and their descendants, who were in 1993, about six thousand. The holocaust was a vast evil engine set whirling by racism and madness and Schindler outsmarted it.
Le cinéma est un art a part entière. La façon dont Spielberg s’est approprié toute la subtilité de ce film, qui pourtant, est lourd d’histoire, de haine et de noirceur, démontre une grande capacité à transmettre une émotion pure et réelle. Ce film a pour vocation de montrer. Pas d’expliquer. Pas de questionner. Mais de montrer ce qui c’est bel et bien passer. Les executions, les corps des deportés, la visite medicale et sous la douche. L’accumulation d’images ne desensibilise jamais, le drame qui defile a l’ecran tout au long du film ne deshumanise a aucun moment les juifs persecutés. La scene memorable au centre du film temoigne ce fait. Lors d’une seance d’equitation, Oskar Schindler, arrive a voir le ghetto de Varsovie en cours de liquidation. Dans la masse chaotique des images en noir et blanc, une pointe de couleur se detache. Une petite fille en manteau rouge. Seule être isolée par l’œil de Schindler et Spielberg, elle personnifie la tragedie qui se passe sous nos yeux. Le drame est immediatement ramenée a l’echelle humaine. Plus tard dans le film, Schindler apercevra le manteau rouge parmis une montagne de cadavre en flammes. La puissance de cette image evoque a elle seule le massacre de six millions d’etre humains. Spielberg a su allier la beauté et la dure realité pour mettre l’holocaust au devant de la scene dans ce film sans basculer dans le pathos ou la moralisation.
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