Histoire de l'art : le quattrocento
Cours : Histoire de l'art : le quattrocento. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clara Cotelle • 19 Avril 2021 • Cours • 2 462 Mots (10 Pages) • 903 Vues
I – Le quattrocento :
C’est en Italie que se développe au milieu du XVe siècle un mouvement culturel, la Renaissance. Ce tournant décisif, qui marque la scission entre le Moyen Age et les temps modernes, est fortement influencé par l’Humanisme et la Réforme. Il se présente comme une réflexion sur les arts classiques de l’Antiquité grecque et romaine et se manifeste par un intérêt accru pour des poètes depuis longtemps oubliés et un enthousiasme pour la sculpture et les innombrables vestiges d’architecture. La sculpture, qui apparaît alors comme l’art majeur, est la plus précoce dans sa rupture singulière avec le style gothique international. Les sarcophages antiques, en particulier ceux qu’on trouvait au Campo Santo de Pise, comme les statues encore visibles à Rome, fournissent des modèles accessibles (l’architecte et sculpteur Filippo Brunelleschi part pour Rome afin d’exhumer, étudier et évaluer les vestiges antiques, il est accompagné par l’orfèvre et sculpteur Donatello), mais, pour les étudier, il fallait préférer leur gravitas (noble gravité) à la grâce du style international. La Renaissance italienne a duré près de deux cents ans. La première Renaissance couvre les années 1420 à 1500 (le Quattrocento), la haute Renaissance s’achève vers 1520 et la Renaissance tardive qui donne dans le maniérisme prend fin vers 1600 (le Cinquecento). À Florence, la Laudatio Florentinae Urbis (1401-1404) de Leonardo Bruni, composée sur le modèle de l’eulogie d’Athènes par Aristide, débute par un éloge de la configuration de la cité, de son organisation géographique, de son architecture, de son territoire et de son agriculture. Unique champion de la cité-État face aux visées hégémoniques, prédestinée par sa tradition historique et sa situation géographique à sauvegarder l’équilibre de l’Italie et les principes des « républiques civiles », telle est cette Florence où Bruni souligne le rôle des citoyens dans l’État, dans la tradition de la « polis » grecque. Il décrit la cité comme un lieu idéal, construit selon un projet rationnel « dans une perspective géométrique qui comprend et définit la fonction historique elle-même ».
15ème siècle (renaissance) :
• Léonard de Vinci, L’Homme de Vitruve, 1492
• Donatello, David, 1432
Giotto annonce la fin de la renaissance causée par la mort de Raphaël, il y a donc 3 temps :
o Les précurseurs
o Les initiateurs
o Les maîtres accomplis
LA PREMIERE RENAISSANCE A FLORENCE : les chantiers publics, vocab à l’antiquité, sculpture au temps de Côme de Médicis, perspective géométrique. LES EGLISES SONT MOINS PUISSANTES QU’AVANT, mais Antiquité et Religion sont compatibles.
A Florence (Naples et Milan) :
• Richesse fondée sur la banq (Médicis)
• Fabrication de laine et de soie
• 1400 à 1425/1430 : activité autour de la cathédrale :
• Ghiberti, Sacrifice d’Isaac, 1401 COMPETITION
• Brunelleschi, Sacrifice D’Isaac, 1401 ARTISTIQUE
BRUNELLESCHI : Dôme Cathédrale de Florence
• 1419-1427, Hôpital des Innocents
• 1420-1428, Vielle Sacristie San Lorenzo : colonnes et médaillons…
• 1429-1460, Chapelle de Pazzi, à Florence : même module : arche, système de proportion…
• 1445-1457, Michelozzo, Palais Médicis, à Florence : bossage, pierres…
DONATELLO :
• Saint-Georges, Façade de L’Orsanmichele, 1416-1417 : niche gothique, flèche, ornement…
• Saint-Jean l’évangéliste, 1410-1411
• Tabernacle de l’Annonciation, vers 1430
• Ghiberti, Saint-Jean Baptiste et Saint-Mathieu
• Masaccio, La Trinité, Santa Maria Novella, vers 1425
• Fra Angelico, Descente de croix, 1435 + Fresque du Couvent de San Marco
16ème siècle :
• Fra Angelico, L’Annonciation de Cortonne
• Michel Ange, David, 1501
• Givonimo Tomasi, Putto et grotesque, 1584
17ème siècle :
• Nicolas Poussin, Et It Arcadia, 1639
• Rubens, La Majorité de Louis XIII, 1614
18ème siècle :
• F. Boucher, Le Jardin Chinois, 1742
• Manufacture de Grieksche, Les chinoiseries
II – Europe du Nord (Pays-Bas, Allemagne, etc) :
La tradition gothique :
• Les frères Limbourg, Le Mois de Mai des Très riches Heure du Duc de Berry, 1411-1416 : trois frères originaires des Pays bas, ils travaillent pour les Blasons, ils les ont réalisés pour le Duc de Berry. Il y a un travail sur tout un siècle. Les caractéristiques plastiques de cette œuvre sont : l’arc, un paysage en arrière en plan, un cortège organisé, des chevaux en premier plan, bleu signifiant la loyauté, détails, costumes…
• Jan van Eyck, Retable de l’Agneau Mystique, (ouvert), 1432, huile sur bois, cathédrale Saint Bavon : il a perfectionné la technique de la peinture à l’huile, travail en fine couche, couleur sur couleur, effets de lumières. Se trouve Adam (à droite) et Eve (à gauche), les scènes sont séparées par le cadre et le rapport d’échelle (taille) nous montre que cela n’unifie pas la représentions des personnages.
• Robert Campin, Le triptyque de Seilern, 1425, huile sur bois, Londres, The Courtauld Gallery : l’héritage gotique se remarque dans la richesse du coloris, les détails, on peut même parler de réalisme pour ces personnages, on veut faire participer le spectateur.
• Robert Campin, La Nativité, 1420-1425, huile sur bois, Dijon, musée des Beaux-Arts : se trouvent deux sages-femmes sur la droite
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