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Histoire d'un pays, La double inconstance, André Durand

Guide pratique : Histoire d'un pays, La double inconstance, André Durand. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Juin 2017  •  Guide pratique  •  13 617 Mots (55 Pages)  •  679 Vues

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André Durand présente

’La double inconstance’’

(1723)

comédie en trois actes de MARIVAUX

pour laquelle on trouve un résumé,

des notes (page 3)

et une analyse où l’on trouve l’examen de :

- les sources (page 9)

- l’intérêt de l’action (page 10)

- l’intérêt littéraire (page 11)

- l’intérêt documentaire (page 11)

l’intérêt psychologique (page 9)

l’intérêt philosophique (page 11)

la destinée de l’œuvre (page 12)

Bonne lecture ! 

Résumé

Acte I

Une jeune bergère, Silvia, qui a été enlevée par un prince, qui l’aime et désire l'épouser, fait la grève de la faim pour revoir Arlequin, car elle n'aime que lui, refuse l’amour du ravisseur et ses attentions, montre son mépris pour la Cour (scène 1). Le Prince, contraint par ses lois d'épouser une de ses sujettes, mais sans user de violence, est impatient, et charge Flaminia, une grande dame de la Cour qui est la fille d'un de ses domestiques, de lui gagner le cœur de Silvia (scène 2). Le premier plan conçu consistera à faire venir Arlequin pour qu’il agisse sur Silvia, à le détacher d’elle en le faisant séduire par Lisette, la sœur de Flaminia, mais sans l’effaroucher (scène 3). Un officier du palais, Trivelin, auquel Arlequin se montre aussitôt hostile, lui révèle l’intérêt du Prince pour Silvia, et essaie de le convaincre de la lui laisser, en lui promettant une autre femme, honneurs et richesses, mais en vain (scène 4). Lisette fait à Arlequin l’éloge de Silvia, s’étonne de son refus du Prince dont le statut n’impressionne pas du tout le jeune homme ; il reproche à Lisette sa coquetterie, lui raconte la naissance de son amour pour Silvia, avant de s’éloigner (scène 6). Flaminia, pleine d’assurance, se dit capable de séduire Arlequin. Celui-ci refuse les valets que le Prince a mis à son service, et chasse Trivelin, qui revient bien que le paysan l’ait frappé de sa batte (scène 9). Flaminia, loin de s'opposer aux amours de Silvia et d'Arlequin, les réunit et s'attendrit sur leur malheur (scène 11). Les deux jeunes gens se réaffirment leur amour, mais Silvia ne veut pas de serment (scène 12). Silvia devant partir, Arlequin retient Flaminia qui a gagné très vite sa sympathie, et éprouve pour lui une certaine tendresse (scène 13).

Acte II

Silvia, auprès de Flaminia, qui la flatte, critique l’hypocrisie et le cynisme des courtisans, et lui confie les hésitations de son coeur : elle refuse le Prince, mais, si elle devait abandonner Arlequin, ce serait pour un officier qu'elle a rencontré plusieurs fois, et qui n'est autre que le Prince (scène 1). Elle aimerait aussi se venger des dames de la Cour qui jugent sa beauté «rustique», son «agrément campagnard», et en particulier de Lisette, qui, conformément au plan de Flaminia, vient I'insulter, ce qui permet au bel officier d’intervenir et de prendre sa défense (scène 2). Silvia s’attendrit aux compliments qu’il lui fait, et, lui avouant un amour qui se place toutefois après celui dû à Arlequin, consent à se laisser aimer en silence par lui (scène 3). Flaminia reconnaît en aparté un penchant pour Arlequin ; commençant à se soucier plus de Flaminia que de Silvia, il veut défendre la première contre Trivelin, qui I'a accusée de «trahir» le Prince (scène 5). Flaminia déclare à Arlequin le trouver «estimable», craint d’être séparée de lui qui est partagé entre ses deux amours, sent grandir son «amitié» pour sa «protégée» (scène 6). Un seigneur sans nom, qui se montre très poli avec Arlequin, vient, sur l’exigence du Prince, lui demander son pardon car il a mal parlé de lui  (scène 7). Flaminia conduit Silvia auprès d’Arlequin auquel elle parle de son «amoureux», l’officier, avant de le quitter rapidement. Lisette, qui y a été obligée, vient s’excuser auprès de Silvia, qui refuse de l’aider à reconquérir le Prince (scène 10). Silvia avoue à Flaminia qu’Arlequin l’«embarrasse» ; en comparaison avec I'officier, elle le trouve rude, bourru et trop occupé de bien manger ; elle est partagée entre un vrai amour et un devoir d’amour, aimerait qu’il se marie avec une autre ; or Flaminia serait prête à l’en «débarrasser»  (scène 11). Survient l’officier, amoureux soumis, auquel Silvia confie que son cœur est partagé entre Arlequin et lui, et va jusqu'à souhaiter qu’il soit lui-même le Prince, qui est donc sur le point de se révéler (scène 12).

Acte III

Le Prince vante l’amour que lui porte Silvia, et Flaminia lui révèle qu’elle et Arlequin s’aiment (scène 1). Arlequin, soucieux de voir la situation avec le Prince réglée, dicte une lettre à Trivelin où il lui demande de le laisser repartir pour son village avec Silvia… et Flaminia, Trivelin révélant alors son amour secret pour elle, et recevant des coups de batte (scène 2). Cette jalousie réjouit Flaminia qui, devant Arlequin, qui prétend être encore partagé entre Silvia et elle, lui avoue son amour (scène 3). Il se moque plaisamment du Seigneur venu lui apporter des lettres de noblesse, mais les accepte pour pouvoir à son tour exercer le pouvoir ; on lui indique alors les devoirs du gentilhomme, mais il critique les valeurs de l’aristocratie (scène 4). Le Prince se révèle à Arlequin qui, au nom de la justice, lui demande de renoncer à Silvia, ce qu’il voudrait faire sans pouvoir s’y résoudre ; Arlequin, touché, envisage de la lui donner (scène 5). Il aurait voulu obtenir du Prince Flaminia, mais celui-ci, lui en voulant parce qu’elle a fait venir Arlequin, l’«exile» ; elle vient faire ses adieux à Arlequin, lui révèle son amour, lui découvrant qu'il I'aime aussi (scène 7). De même, Silvia avoue à Flaminia que c'est décidément I'officier qu'elle aime, s’inquiétant cependant encore d’Arlequin dont elle voudrait qu’il l’aime encore (scène 8). À l’officier, Silvia déclare qu’elle l’aime, manifeste de l’impatience à l’égard du Prince, est prête à faire le serment qu’elle ne l’aimera jamais ; mais il l’arrête, se découvre enfin et déclare : «Notre union est donc assurée» (scène 9). Il unit Arlequin et Flaminia (scène 10).

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