DM: Tympan de l’Abbatiale de Conques

DM Tympan de l’Abbatiale de Conques

1) Ce document est un bas-relief du tympan de l’abbaye de Conques qui date du XII°s. Pour les chrétiens le jugement dernier est le jugement qui se passe au moment de l’apocalypse et qui détermine l’endroit (Paradis ou Enfer) où l’âme va séjourner, cela va en quelque sorte déterminer leur vie après la mort.

2) Conques est dans le sud-ouest de la France sur le tracé du chemin de St Jacques de Compostelle. Ce lieu est important pour les chrétiens car il contient une relique de Sainte Foy qui serait apparu pour un prisonnier, lui donnant le moyen de briser ses chaînes, le libérant ainsi et elle lui aurait ordonné de porter ses chaînes à l’église de Conques où Dieu serait apparu.

3) L’espace est divisé en deux triptiques : un vertical qui est composé : à droite d’une vision de l’enfer, au milieu le jugement d’une âme est représenté et à gauche une représentation du paradis. Et un triptique horizontal qui concerne les temps, le présent au milieu est entouré par le passé en bas et le futur en haut. Ces temps sont séparés par des bandeaux sauf au milieu car la représentation du Christ est à la fois sur le présent et le futur signifie que le Christ est et restera auprès des Hommes. Les principales figures sont : le Christ, Satan, des anges, Abraham, Saint-Pierre et la Vierge Marie ainsi que Charlemagne.

4) Le Christ domine la scène car c’est le principal acteur de la religion catholique. Il est entrain de juger les Hommes pour les répartir entre paradis et enfer.

5) Les principales raisons de la condamnation au purgatoire sont les péchés capitaux (orgeuil, avarice, colère, luxure, gourmandise, l’envie et la paresse) mais aussi tous les péchés sauf s’ils ont été absous par un prêtre.

6) Le tympan est placé au dessus de la porte de l’église, on peut parler de livre de pierre car il dit comment être un bon chrétien et était souvent commenté par un prêtre pour en facilité sa compréhension. Le tympan était destiné à tout la population mais plus particulièrement celle qui ne savait pas lire (elle était majoritaire à cette époque), ainsi même le plus analphabète des paysans pouvait être un bon chrétien.

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