Cours d'Art Antique : L’art grec à l’époque classique (480-323)
Cours : Cours d'Art Antique : L’art grec à l’époque classique (480-323). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tradz • 16 Octobre 2020 • Cours • 12 129 Mots (49 Pages) • 802 Vues
Art Antique
L’art grec à l’époque classique (480-323)
Introduction
- Le cadre géographique est très large et plutôt fluctuant (5e s→ Grèce continentale, Italie du sud, Sicile puis 4e s→ Asie mineure, Macédoine), car à l’époque précédente, (archaïque) s’est produit un mouvement de colonisation, il y a donc des grecs partout.
La colonisation : Il s’agit pour de petits groupes de grecs (env. 300) de partir sur des bateaux et de trouver des endroits pour vivre. Ce phénomène apparaît car en Grèce il y a des crises importantes : politiques, une croissance de population importante, ex des enfants adultérins de Sparte, qui les pousse à s’exiler. Ces colonies gardent toujours des rapports étroits avec la cité mère, c’est alors que les productions des cités mères se diffusent, les cités mères arrivent aussi à se procurer des matériaux non présents chez eux (bois, étain).
- Le cadre chronologique : commence avec les guerres médiques contre les Perse en 480 et s’achèvent avec la mort d’Alexandre Legrand en 323.
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Il commence avec la période mycénienne. Dans la cité de Mycènes. La Grèce est composé de plusieurs royaumes, dominé par un palais. Cette civilisation est riche artistiquement ; l’architecture parfois ornée, les rois se font aussi construire des tombes impressionnantes, un art de l’orfèvrerie très poussé (masque mortuaire en or), régnait à cette époque des rois puissants capable de gérer des richesse et des puissance. A cette époque là, l’art est réservée à une élite particulière : le roi.
En 1200, la civilisation mycénienne s’effondre (palais détruit, brûlés), les historiens ne savent pas pourquoi (lgt pensé cause naturel, mais mtn troubles sociaux), s’ouvrent alors les âges obscures, marqué par une régression des modes de vie et des productions artistiques (- de population, plus de palais, - de contact extérieur), les gens intéressent à leur subsistance, plus d’œuvre d’art (juste des poterie), cette situation dure jusqu’en 900.
Petit à petit les contact reviennent, surtout avec les pop orientale, ce qui explique que la Grèce aie donné des productions si raffinées est sa situation de carrefour de différentes civilisations auxquelles elle va emprunter plusieurs choses.
A partir du 8e s. se développe des cités (Polis sing. Poleis plu.) : organisme territorial autonome avec une ville capitale où sont exercés les fonctions politiques et commerciales et un territoire à vocation agricole (champs de céréale, vigne, oliviers, élevage).
Chaque cité est indépendante, autonome et dirigées par ses citoyens. Il y a en Grèce une situation de compétition permanente à la fois avec les cités (donne lieu à la rivalité artistique) mais aussi entre les individus.
En même temps qu’appairait la cité, apparaissent des types de comportements qui vont stimulés les productions artistiques, dans le monde archaïque, on trouve des rituels sociaux qui sont le lieu de la prod artistique.
Ces rituels sociaux sont des cérémonies périodiques qui rassemblent une partie de la population, il y en a 3 qui conduisent à commander des œuvres d’art :
- le culte des dieux, avec l’apparition de sanctuaire dans lesquels les individus se retrouvent pour honorer leurs dieux :
- Civiques (à Athènes le principal Sur l’acropole par ex) toutes les cités ont leurs sanctuaires civiques.
- Panhellénique : sanctuaire pour tous les grecs, le plus célèbre : Olympie (Zeus), Delphes (apollon), Délos. Ils sont beaucoup moins nombreux et ne peuvent être fréquentés que par les grecs pendant longtemps. Dans ces sanctuaires, on vénère les dieux avec des statue et des bâtiments. C’est l’occasion de commandé des œuvres d’art, parfois modeste, parfois remarquable.
- Le culte des morts : dans les nécropoles (cité des morts), ces morts sont honorés par la présence sur leur tombe d’une image (stèle funéraire ou statue), à l’époque archaïque on dépose aussi des vases. Les œuvres relèvent de l’art privé.
- Les banquets : dans la maison des plus grands et des plus riches. Cérémonies très codifiées qui s’étalent sur toute la fin d’après midi jusqu’au milieu de la nuit (boire, manger, spectacle, danseuse, poésie…). On utilise des vases pour manger et boire qui sont peints et qui visent à stimuler les conversations entre les participants (ex la Guerre de Troie), des scène de la vie quotidienne ou des scènes érotiques. Le banquet est le lieu où s’exprime la rivalité entre les plus grands (celui qui a le plus de culture, connaît le plus de poème). Les œuvres d’art sont souvent modestes (assiette, vase…).
Le monde grec est peuplé d’images (statue), l’image est partout et s’accumulent et s’ammoncèlent. Par ex les descriptions d’Olympie + de 60 statues de Zeus, des statues des athlètes dans les cités, reliefs sur les édifices, peintures.
Dans la maison, il y a des images : vases et assiettes décorées.
Les images viennent s’ajouter à celles des époques précédentes. A partir du 4e, viennent s’ajouter les portraits des grands hommes.
Au début du 5e s, les cités grecques d’Asie mineure se révoltent contre les Perses, en solidarité les cité de Grèce orientale envoient des hommes. La révolte est arrêtée, pour se venger, les Perses débarque contre les grecs mais sont repoussés par les Athéniens (bataille de Marathon). Les grecs ont un mode de combats (en phalange) qui va dominer les batailles pendant plusieurs siècles. Quelques années après, les Perse font une autre tentative en 480, ils sont mieux préparés, les Athéniens décident de construire une grande flotte de mer et d’abandonner leur cité, alors la ville d’
Athènes est occupé et détruite par les perses à deux reprises : 480 et 479. Ils mutilent les offrandes. Quand les Athéniens réussissent à vaincre les perses, ils rentrent et doivent reconstruire leur cité mais ils ne peuvent pas enlever les offrandes mutilés, les Athéniens vont construire de grandes fosses pour y déposer les œuvres mutilées.
Ces guerres médiques, leur ont donné une grande confiance en eux-mêmes et en leur système politiques, les grecs et surtout les Athéniens ont vu une supériorité de leur système politique, de leur civilisation. Pour eux, s’il l’ont emporté c’est parce qu’ils ont combattus en homme libre contre les sujets de l’empire perse.
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