Bartholomeus Spranger, Glaucus et Scylla, vers 1582, Peinture sur toile, 110 x 81 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum.
Commentaire d'oeuvre : Bartholomeus Spranger, Glaucus et Scylla, vers 1582, Peinture sur toile, 110 x 81 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Athena.D • 16 Juin 2018 • Commentaire d'oeuvre • 2 914 Mots (12 Pages) • 1 078 Vues
Bartholomeus Spranger, Glaucus et Scylla, vers 1582, Peinture sur toile, 110 x 81 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum.
Batholomeus Spranger est né à Anvers le 21 mars 1546. Cet homme était, en plus d’un peintre, un dessinateur et un graveur maniériste flamand. Il fut l’un des peintres les plus connus de son époque. De plus, Batholomeus a travaillé à la cour pragoise de Rodolphe II, l’empereur du Saint Empire, roi de Bohême et roi de Hongrie. C’est dans ces années qu’il peintura le tableau Glaucos et Scylla. Il commença dans le monde de l’art très jeune, puisqu’il avait fait ses preuves de ses talents dès son enfance. Il fut donc envoyer, à l’âge de onze ans, auprès de maîtres qui le formèrent pour sa carrière futur. Il apprit, principalement, l’art pictural. C’est donc en 1564 qu’il termina sa formation et qu’il se rendit à Paris et Lyon. Cependant, un an plus tard, il rejoint l’Italie, qui est la véritable patrie de la Renaissance des Arts. Finalement, il meurt en 1611, à Prague .
Ce peintre fait partie du mouvement artistiques de la Renaissance qui durera jusqu’au début du XVIIe siècle. Ce courant à pour origine l’Italie et se répandit à travers l’ensemble de l’Europe. Les principaux artistes reliés à cette époque sont Leonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël, mais il en a plusieurs autres qui marquèrent cette période. L’utilisation du clair-obscur et de la lumière met en relief la figure humaine qui prédomine en peinture. De plus, la perspective est commence à s’intégrer dans les peintures, proportionnant ainsi l’espace qui leur est donné.
Jacques Dumont, aussi connu sous le nom de le Romain est né en 1701 à Paris. Il est un peintre qui à essentiellement peint des scènes historique et religieux. Jacques Dumont fit aussi quelques tableaux de scènes familières qui connurent aussi une vive appréciation du publique. Il fut le peintre du Roi et durant toute sa vie, il s’acquit une grande réputation. Il meurt en 1781, à l’âge de 80 ans à Paris.
À l’époque de Jacques Dumont, l’on retrouvait trois courants artistiques : le Baroque, le Classicisme et le Rococo. Pour le premier, il commença au XVIe siècle et dura jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Il apparu aussi en Italie et était le style typique de l’église, incarnant l’enthousiasme religieux encouragé par la contre-réforme. Pour ce qui est du Classicisme, il s’agissait de représentation de nobles sujets et des préférences inspirés par l’antiquité ou la mythologie gréco-latine. On peut considérer ce courant comme un retour aux sources après le Baroque. Finalement, le déclin du Baroque entraina la naissance du dernier courant, le Rococo, que nous retrouvions principalement en France. Il s’agit d’un style beaucoup moins stricte et plus joyeux où les couleurs explosent. Le courant Rococo disparut avec la Révolution française en 1789 .
Description iconographique
Œuvre de Bartholomeus Spranger
Dans cette œuvre, on retrouve à droite une femme. Celle-ci se trouve debout, la jambe droite pliée puisque celle-ci est appuyée sur une roche. Son corps est penché vers la gauche, en direction de l’homme. Son bras gauche est tendu, tenant ses vêtements. Quant à son bras droit, celui-ci est replié sur lui-même, retenant son châle. On ne voit de se bras que la main, qui elle, est en partie ouverte et pointe l’être mi-humain à ses pieds. Elle est peu vêtue, mais elle a des vêtements. Ils ne sont juste pas sur elle. Comme son corps, sa tête est tournée vers la gauche et regarde vers le sol où l’homme-poisson se trouve.
On retrouve aussi un homme, qui semble âgé, ayant une longue barbe et des cheveux gris. Il est torse nu et à la place des jambes, il y a une queue qui ressemble à celle des sirènes. Il se trouve sur le sol, au pied de la jeune femme, rampant hors de l’eau. Sa main gauche est posée à l’emplacement de son cœur et sa main droite vers le sol. Tout son corps est tourné en direction de la femme et il l’a regarde.
Pour ce qui est du décor, on retrouve un rassemblement de roche en haut de la tête de l’homme-poisson. Il fait sombre et des nuages se trouvent dans le ciel. On dirait qu’il va y avoir une tempête.
Finalement, pour les couleurs, il y a une tendance de couleurs froides et sombres pour l’arrière-plan. Il est donc question d’une variance de la couleur bleu, allant de pâle (blanc) jusqu’au foncé (noir). On retrouve aussi beaucoup de brun, que l’on voit pour l’homme et la première roche. Pour la femme, on remarque que les couleurs sont plus pâles et vives. On y retrouve du blanc, du rose, du bleu, du doré et du vert.
La jeune femme que l’on voit dans l’œuvre est en fait une belle jeune nymphe du nom de Scylla. Quant à l’homme, il s’agit du dieu marin Glaucos.
L’eau et le rocher que l’on trouve en arrière-plan représente, dans cette œuvre, le futur de Scylla, mais aussi, de la relation entre ces deux personnages. Selon l’une des versions de la légende, une sorcière, jalouse de l’amour du dieu marin pour la nymphe, décida de se venger. Pour ce faire, elle versa un poison dans l’eau d’une fontaine. Quand Scylla y regarda, elle se précipita dans la mer et se transforma en rocher. Un rocher ayant une forme de femme .
Dans cette œuvre, Scylla représente l’inaccessible. Au cours de sa vie, la nymphe repoussa tous ses prétendants dont Glaucos dans cette représentation. Finalement, l’œuvre en entier représente l’une des nombreuses tentatives du dieu marin pour conquérir Scylla.
Description formelle
Dans cette représentation, on retrouve beaucoup de lignes contours. Celles-ci sont facilement remarquables dans les vêtements de la femme. En effet, on voit clairement la délimitation entre deux espaces dans le tissu. On retrouve aussi des lignes un peu partout dans l’œuvre. À gauche pour le corps de l’homme, nous voyons des traits constants et fins, mais aussi des courbes et des verticales pour les muscles. Nous en retrouvons aussi à droite avec le drapé et la femme. Se sont, elles aussi, des traits constants et fins, mais en plus, des lignes verticales et des courbes pour le corps.
En plus des lignes, on peut remarquer des formes dans ce tableau. On constate plusieurs ovales : les deux têtes des personnages et la lumière que l’on voit sur leur ventre. Il y
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