Analyse sur l'antiquité Grecque
Commentaire d'oeuvre : Analyse sur l'antiquité Grecque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jade Tremblay • 7 Novembre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 817 Mots (4 Pages) • 838 Vues
Texte
Intro
L’antiquité grecque est une période historique qui a pris place sur une péninsule du Sud-Est de l’Europe située près du littoral de la mer Égée et de la Méditerranée, la Grèce. Cette époque s’étend de -600 à -800 avant Jésus-Christ. Elle est divisée en plusieurs parties: l’époque archaïque, l’époque classique et l’époque hellénistique. On la connaît entre autre pour son style architectural unique, pour ses grands philosophes et poètes, pour sa mythologie populaire ainsi que pour ses guerres sanglantes, en particulier la guerre de Troie.
Corps du texte
Pour commencer, la forme d’art la plus présente à cette époque est l’architecture. En preuve, l’oeuvre architectural la plus populaire du monde provient de l’époque classique de l’antiquité grecque, c’est à dire le Parthénon d’Athènes. Les temples sont très importants durant cette période. Ce sont des structures faites de multiples colonnes basées sur des règles de proportions arithmétiques qui peuvent être catégorisées en plusieurs ordres différents. Par contre, seulement trois sont reconnus, soit l’ordre dorique, l’ordre ionique et l’ordre corinthien. Par exemple, les poutres du Parthénon sont d’ordre dorique, soit le plus vieux des trois ordres. Les colonnes doriques sont facilement reconnaissables par leur absence de base, leur fût cannelé, ainsi que leur chapiteau nu. Les temples grecs sont épurés et renvoient l’image de liberté et d’ouverture d’esprit.
Suivant de très près l’architecture, la sculpture avait une place très importante lors de la Grèce antique, en partie grâce à leur habileté à raconter son histoire et ses croyances. Beaucoup de dieux étaient représentés de cette façon et nous ont laissé une bonne idée de quoi avaient l’air leur valeurs, leur religion, leur mode de vie et plus encore. Par exemple, leurs critères de beauté sont très évidents, puisque toutes leurs sculptures d’apparence humaine ont des traits extrêmement semblables et cohérents entre eux, que le sujet soit un homme ou une femme. Une sculpture le représentant bien pourrait être la statue d’Athéna Promachos, une représentation de la déesse de la cité et le sagesse. En effet, elle traduit l’importance qu'accordent les Grecs à leur dieux, cette dernière étant d’une grandeur intimidante de 10 mètres de haut et qui pouvait être vue à des kilomètres.
De plus, les Grecs avaient comme valeur principale la perfection et donner aux gens l’idée que rien n’avait de défaut. C’est donc pourquoi les Grecs incorporent dans pratiquement tout une proportion mathématique, une figure qui peut se reproduire à l’infini qu’ils appelaient le nombre d’or. Par exemple, leurs temples n’étaient pas construits parfaitement parallèles, ils avaient une forme suivant les mêmes proportions que le nombre d’or afin de donner l’illusion d’une structure parfaitement rectangulaire aux gens qui la regardaient d’en bas. Le nombre d’or est aussi un idéal de beauté grec. Le Parthénon suit cette règle dans ses dimensions globales, dans l'espace entre ses colonnes et dans la taille de ses frises.
D’ailleurs, c’est aussi pourquoi les statues de l’Antiquité sont aussi imposantes et complexes. On peut observer chez elles des un réalisme et un sens du détail à couper le souffle. Les Grecs se concentrent en outre sur la musculature de leurs sculptures et ont tendance à négliger les expressions faciales. Ce sont des caractéristiques très présentes chez le Discobole de Myron et on peut voir qu’il a des proportions corporelles hors du commun. Encore avec leur idéal de la perfection, les Grecs veulent banaliser son effort physique en ne tenant pas compte d’ajouter à son visages les émotions qui viennent avec le sport.
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