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Mary Mother of Jesus

Commentaire de texte : Mary Mother of Jesus. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  810 Mots (4 Pages)  •  610 Vues

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 « Analyse d’analyse » de Mary, mother of Jesus (Kevin Connor, 1999)

« While [The film] is a Mary film, the portrayal of Jesus is significant […]. Jesus has a touch of precocious awareness about him […]. [Jesus] will tell [Mary] that he knows how to teach with the stories she told him. […] the local kids think he is stuck up and fight him, giving him a bloody nose. Jesus does not retaliate. When he grows up, Jesus is more popular, especially in his carpentry work and satisfying his customers, allowing them to pay when they can. There is also the death scene for Joseph. […] Jesus looks on quietly and thoughtfully. As Joseph dies, he tells Mary, ‘ Everything he is – you made him what he is . ‘ […] He also quietly tells his mother that he must go away to the desert to prepare himself for his mission. He says he heard God’s voice when he was a boy in Jerusalem and now he has to go away for God’s guidance […]. This portrayal of Jesus draws on the tradition of Jesus films. »[1]

Nous voyons dans cette citation de Peter Malone que Jésus est représenté dans le film Mary Mother of Jesus (Kevin Connor, 1999), même enfant, comme un jeune homme mature doté d’une grande sagesse. D’ailleurs, Peter Malone utilise des termes tels que calme (quietly), réfléchi (thoughtfully), reflétant ainsi le caractère calme et sage de Jésus. A l’inverse, l’humanité de Jésus n’apparaît pas, comme si tout au long du film, il n’éprouvait pas la moindre hésitation et restait entièrement stoïque face aux évènements qu’il vit. Ce trait de caractère est aussi relevé par Roy Kinnard et Tim Davis lorsqu’ils parlent de la représentation de Jésus dans les films jusqu’aux années 60 : 

« […] Cette vision simplifiée de Jésus […] nous laisse avec un individu totalement divin pratiquement impossible de s’y identifier à cause de son détachement du reste de l’humanité. Comme ces interprétations de film de la vie de Jésus ont maximisé le divin et minimiser les qualités humaines, ils ont finalement été incapables d’attirer l’intérêt public de masse » ( […] this simplified vision of Jesus […] leaves us with a totally divine individual virtually impossible to identify with because of his detachment from the rest of humanity. As these film interpretations of Jesus's life maximized the divine and minimize the human qualities, they were eventually unable to draw mass public interest )[2].

Il s’agirait donc de se demander si, dans les films, Jésus devrait avoir une part d’humanité ou s’il devrait au contraire rester une sorte d’icône intouchable à laquelle on ne peut s’identifier. C’est une problématique que l’on retrouve dans Gesù di Nazareth (Jésus de Nazareth, Franco Zeffirelli, 1977) comme l’évoquent Kinnard et Davis :

« […] Fortement critiqué par les groupes religieux […] la minisérie Jésus de Nazareth a suscité des controverses à cause de la déclaration publique du réalisateur Franco Zeffirelli soulignant l’humanité de Jésus sur sa divinité » ( […] Strongly criticized by religious groups […] the miniseries Jesus of Nazareth initially provoked controversy because of public statement by director Franco Zeffirelli stressing Jesus's humanity over his divinity )[3].

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