La Musique dans les films

SERT Muttaki

Les Musiques de films :

On pense souvent à tort que l’image est plus importante que les sons, mais changez la bande musical d’un film et vous changerez sa narration. Quand on regarde un film on l’écoute avant tout et surtout le bord d’un écran limite la perception, le son lui est infini, le son ajoute, le son invente, le son prolonge l'expression visuelle et sensorielle. Et souvent d’ailleurs derrière un grand réalisateur se cache un grand compositeur.

 Sergio Leone un réalisateur et un scénariste, et Ennio Morricone compositeur.

Federico Fellini réalisateur et Nino Rota compositeur, Luc Besson et 

Éric Serra, Claude Lelouch et Francis Lai . Et eux seuls savent à quel point elle est difficile à trouver, l’alchimie. Elle doit le magnifier sans trop l’écraser, elle doit l’accompagner sans trop lui prendre la vedette, mais quand l'alchimie parfaite est trouvée, lorsque le compositeur et le réalisateur on réussit à parler

d'une même voix pour servir une histoire, une intrigue Alors, les chefs-d’œuvre qui livrent ensemble sont des cadeaux pour nos mémoire individuel et collective, culturelle, éternelle.

  La musique de film est centenaire, 112 ans utilisée dans le temps des cinémas muets et tout ça pour couvrir les bruits de l’appareil de projection, elle s'est petite à petit imposé dans l’image au côté des personnages. 

C’est le compositeur français Camille Saint-Saëns l’auteur de l’opéra Samson et Dalila qui créa la première musique originale du film l’assassinat du duc de Guise de quoi graver son nom sur le marbre de l’histoire. Au départ considéré comme une petite musique, elle gravira les échelons au fur et a mesure se verra même récompensée d’un oscar de la meilleure composition originale.

On ne peut pas parler de musique de film sans parler de.        Charlie

Chaplin,

 ce n’est pas qu’un acteur, ni un réalisateur, c’est un compositeur de musique aussi, de ses propres films. Chaplin a baigné dedans enfant, ses parents étaient chanteurs de music-hall, et il apprendra tout seul à jouer du piano, du violon et de violoncelle, il se fait connaitre comme danseur de claquettes, il en gardera le rythme toute sa vie (les enfantastiques). Les films de Charlie Chaplin sont indissociables de sa musique, une fois le film tourné, il s’installe pendant plusieurs semaines dans une salle de projection et improvise sur son piano en fonction de l’image. Il composait ses propres musiques et s’inspirait de ses compositeurs préférés (Wagner, pour Le Dictateur).

Musicien autodidacte, perfectionniste, instinctif, doué d’un grand sens mélodique, aidé pour la technique par des assistants professionnels, tout est millimétré pour la superposition de l’image, son, bruitage, et musique pour obtenir ainsi l’effet comique ou tragique le plus parfait possible. Son talent lui a valu le nom d’Homme orchestre, incroyable destin pour maître du cinéma muet.

Comme n’importe quel art, la musique du film a connu plusieurs courants, instrumentale avec le cinéma muet puis orchestral pour les films des années 30 Au temps on emporte le vent (Gone with the Wind).

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