Comparaison scènes cinématographiques Chabrol-Minelli Bal Madame Bovary
Commentaire d'oeuvre : Comparaison scènes cinématographiques Chabrol-Minelli Bal Madame Bovary. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sherry2Max • 9 Mai 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 708 Mots (7 Pages) • 934 Vues
« Madame de Bovary » de Gustave Flaubert, a paru en 1857
Ce roman a pour personnage principal une jeune fille prénommée « Emma Rouault ». Ses origines sont issues du milieu rural, avant d’obtenir son éducation dans un couvent. Elle s’évade de cette vie, qui, à ses yeux représente l’ennui, à travers les « romans à l’eau de rose ». Elle épouse un officier de santé, « Charles Bovary », qui ne transforme pas sa vie en un conte de fée. Un jour, elle reçoit une invitation à un bal du marquis d'Andervilliers, une façon de remercier Charles pour ses services. Cette invitation symbolise l’ouverture à un monde qui l’a fait rêver, auquel elle n’avait pas accès jusqu’à présent.
Cette séquence du bal auquel Emma est conviée, a été adapter à multiples reprises dans des œuvres cinématographiques.
Nous allons étudier deux adaptations de la scène de bal, celle de Minelli en 1949 (qui a choisi d’interprété cette scène de façon magistrale) qui figure en noir et blanc. Ainsi que celle de Chabrol en 1992 (qui la représentera de telle sorte à opposer les différentes classes sociales) qui figure en couleur.
Tout d’abord, le fait que la séquence de Minelli figure en noir et blanc peut donner un côté irréel, où une réelle mixité des classes sociales s’avère impossible dans la réalité. Alors, qu’à l’opposé, la séquence de Chabrol figurant en couleur, se rapproche de la réalité, pour se rallier à la mise en scène, où la séparation des différentes classes sociales est évidente.
Dans la représentation de Minelli, Emma est davantage mise en avant par une robe claire et volumineuse, par rapport à la représentation de Chabrol, où Emma est parée d’une robe couleur pastel, verte avec des fleurs, en référence à ses origines campagnardes. Minelli fait entrer Emma en scène, le marquis l’accueille, puis l’orchestre démarre sur sa première danse. Alors que Chabrol décide de faire entrer en scène Emma, alors que le bal à déjà débuter. Minelli incorpore davantage Emma dans la bourgeoisie (à laquelle elle n’appartient pas) par le fait qu’elle sache danser aussi bien que les autres convives, qu’elle soit aussi bien vêtue, que les serviteurs présents soient à son service pour ses moindres désirs (elle trouve que la chaleur est *étouffante alors les serviteurs brisent les fenêtres ; dans la représentation de Chabrol, c’est une autre !convive, issue d’une classe sociale supérieure qui se permet d’émettre ce désir), qu’elle soit à son aise dans les discussions comme si elle avait toujours appartenu à ce monde auquel elle a toujours rêvé. Elle peut en faire elle-même la constatation grâce à un miroir positionné dans la salle, où elle se contemple, avec sa magnifique parure au milieu de la bourgeoisie. Elle brille dans ce milieu qui n’est pourtant pas le sien. Elle est très observée et convoitée durant ce bal, qui en devient le sien. Dans les deux adaptations, un homme en particulier, l’admire et danse avec elle durant la plus grande partie de la scène (un homme de classe sociale supérieur, qui admire une femme de classe sociale inférieur). Alors que Chabrol l’a dépeint de façon qu’on puisse constater qu’elle n’appartient pas à une classe sociale aussi élevée (elle avoue qu’elle ne s’est dansé la valse, elle ne comprend pas les discussions des invités, qui animent la soirée, elle possède donc une éducation iyjnférieure à la leur).
Le fait que Charles Bovary ne fasse pas partie de la même classe sociale que les autres convives, peut se constater à multiples reprises. Minelli choisi de représenter la grossièreté de Charles par le fait qu’il ne partage pas les occupations des convives (danse, billard, paris d’argent (qu’il ne peut se permettre), conversations, amusements, cigares...). Dans cette représentation de Minelli, Charles
...