Limites des docs cinématographiques pour étudier la question du génocide pendant la 2nd Guerre Mondiale ?
Cours : Limites des docs cinématographiques pour étudier la question du génocide pendant la 2nd Guerre Mondiale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nicolas Monny-Helwig • 24 Juin 2019 • Cours • 1 186 Mots (5 Pages) • 647 Vues
Travail histoire-cinéma
Quelles sont les limites des docs cinématographique pour étudier la question du génocide pendant la 2 Guerre Mondiale ?
Quelles problèmes posent la question de l’extermination ?
Dans un premier temps nous avons vu : La Liste de Schindler (Schindler's List) c’est un film dramatique et historique américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1994.
Le film, inspiré du roman du même nom paru en 1982 de Thomas Keneally, décrit comment Oskar Schindler, un industriel allemand, réussit pendant la Seconde Guerre mondiale à sauver environ 1 200 Juifs promis à la mort dans le camp de concentration de Płaszów, sans pour autant négliger les travers d'un personnage un peu ambigu et cherchant à tirer un profit matériel de la situation.Spielberg dans ce film voulait mettre l'accent sur les Juifs dans l'Histoire, et décida de prolonger la séquence de la liquidation du ghetto, dont il « était fermement convaincu que la séquence devait être presque impossible à regarder. ».
Le film est nominé dans 12 catégories des oscars de 1994 sur les 12 il en remporte 6 dont celui de meilleur film et de meilleur réalisateur.
À l'opposé de cet engouement, Louis Skorecki critique français reproche à Spielberg d'avoir transformé la Shoah en spectacle et de filmer (je cite)« les déportés juifs traqués par les nazis comme il filmait les nageuses attaquées par le requin dans les Dents de la mer ou les enfants pourchassés par les dinosaures dans Jurassic Park ». De son côté, Charlotte Lacoste, dans son ouvrage Séductions du bourreau, critique l'humanisme donné au personnage d'Oskar Schindler — contestable dans les faits historiques selon elle — par rapport aux victimes juive.
Luc Moullet écrit dans
Cahiers du Cinéma que :
Un tel débordement de vertus positives ne peut conduire qu'à l'accablement, à l'écoeurement, à la lassitude, surtout que ça dure plus de trois plombes. N°482 - juillet-août 1994
Pourtant en 2004, le film est sélectionné par la bibliothèque du Congrès pour être conservé au registre des film national pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Orson wells fut le premier réalisateur à montrer des images de la Shoah dans le film “le criminel” en 1946
Pleins de films ont ainsi traités la question des camps d’extermination ou de la Shoah de manière plus large comme “La Rafle” film Français sorti en 2010 ou alors Le Pianiste sorti en 2002.
Les films documentaire on aussi quand à eux une place importante dans les mémoires des camp d’extermination.
Alain Resnais est un réalisateur connu pour avoir réalisé le premier film de référence sur les camps de concentration : “Nuit et Brouillard” en 1955. Dans ce film documentaire Sur un texte de Jean Cayrol ,Alain Resnais fut le premier a regarder en face un passé proche, la déportation et l’extermination nazies que tout le monde a l'époque ,préférerait oublier. Il évoque sans haine mais de manière décidé à faire ouvrir les yeux de la nouvelles génération , et il porte au grand jour ce qui n'était alors que dans les archives ou dans les coeurs des survivants Le film est également connu pour avoir dû faire face à la censure française. En 1956, la commission de censure exige en effet que soit supprimée du film une photographie d'archives sur laquelle on peut voir un gendarme français surveiller le camp de Pithiviers, pourtant authentique.Comme le film le chagrin et la pitié et lacombe lucien donne un nouvelle image plus nuancée et moins glorieuse de l’état français ce qui pose des problèmes assez importants liée au patriotisme : mieux vaut il dénoncer son pays au profit de
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