Le Fond de l'Air Est Rouge
Discours : Le Fond de l'Air Est Rouge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samginzee • 20 Septembre 2018 • Discours • 1 205 Mots (5 Pages) • 581 Vues
Sam Ginzburg
Français 337; Premier Devoir Écrit
Le Fond de l’Air Est Rouge
“Le Fond de l’Air Est Rouge” par Chris Marker est un film iconique qui analyse les évènements de la deuxième moitié des années 60 et ses conséquences dans la première moitié des années 70. Quand on songe aux années 60, on les souvient sans aucun doute d’être des années révolutionnaires avec des rébellions venant de chaque côté du monde. En France et aux autres pays parmi l’Union soviétique, Allemagne, Chili, Cuba, et bien d’autres encore, il y avait les mouvements notamment construits de la culture de gauche compris des politiques communistes, socialistes, etc., qui ont secoués le monde autour. Les promesses de la liberté, l’égalité, et la justice pour tous introduisaient souvent les idées de ces politiques gauches ; la révolution et le changement étaient dans l’air ! Les vieilles politiques, vieux politiciens, vieux systèmes étaient inefficaces et méchants. Ils ne travaillaient plus pour la nouvelle génération et ainsi ces nouveaux esprits avaient toutes les solutions, et cette fois c’était différent ! Ils se battraient pour ses droits, ils continueraient à lutter contre le système malfaisant… jusqu’à qu’ils deviendraient eux-mêmes les méchants et le système oppressif. La culture de gauche, qu’elle soit communiste ou socialiste ou n’importe quoi rentre ses lignes directrices, commence toujours comme une nouvelle promesse séduisante ; cependant, alors que la génération bâtit ses rêves, ces notions lointains deviennent le système tyrannique, et la génération suivante intervient pour le détruire. La culture de gauche est un tour de montagnes russes avec ne qu’une boucle ; elle n’existe pas parce qu’elle se répète en revivant ses erreurs, ses hauts et bas passés.
Pour mieux comprendre la nouvelle gauche, on commence en décomposant et comprenant la vieille gauche. Le film commence avec des scènes du film célèbre « Potemkin, » un film soviétique écrit dans l’année 1925 au sujet de la révolution en Russie de l’année 1905. Des marins à bord le bateau qui s’appelle « Potemkin, » énervés par ses conditions pauvres, tous ensemble décident de renverser ses oppresseurs. Ils traversent une pléthore des mouvements révolutionnaires en quelle ils vainquent les chefs du bateau, ils convainquent les gens d’Odessa à prendre le contrôle de son gouvernement oppressif, et à la fin ils se trouvent face-à-face à l’armée tsariste. Mais en atteignant tous ses buts, les révolutionnaires ont causé du chaos autour, en tuant beaucoup de gens, soient-ils des camarades ou des adversaires. L’ironie reste en ce que les tsaristes, les oppresseurs, face-à-face aux révolutionnaires, refusent de les battre, suppliant la paix et démissionnant. Ça ressemble le thème récurrent dans lequel le bon était le méchant depuis le début du film ! Si le bon devient le monstre ou s’il y était, c’est contestable, mais à la fin les faits démontrent qu’il a sûrement pris son rôle despotique.
Revenant à « Le Fond de l’Air Est Rouge, » on va d’abord réaffirmer la promesse de la gauche qu’elle est simple parce qu’elle se ressemble sur tous les idéologies gauchistes ; la liberté, l’égalité et la justice pour tous. Ces idées n’existent pas dans le système bourgeois pour les révolutionnaires. Ça c’est évident par les gens qui sont maltraités, même tués par le système autour : Jean Vilar qui a son festival affaibli par ses opposants, Régis Debray auteur de « La Révolution dans la Révolution ? » qui est emprisonné pour son accordance avec la guerre guérilla, les gens qui sont considérés des martyrs, des symboles de la brutalité de police, y compris Gilles Tautin, Jan Palach, Daniel Cohn-Bendit et bien d’autres encore. On n’attendra plus pour le système de se fixer parce que ses fondations initiales sont inefficaces. La seule résolution reste en révolution, la reconstruction du monde autour. Mais quand on examine quelques « héros » révolutionnaires, on découvre quelques faits intéressants. Après un discours de Charles de Gaulle, alors le président français, Jean Vilar a refusé de servir le gouvernement, puis il a perdu son soutien au festival. Jan Palach s’est brûlé comme un symbole de protestation ; il voulait condamner l’invasion de son pays, Tchécoslovaquie, après le Printemps de Prague, mais c’était l’Union soviétique, les révolutionnaires de gauche eux-mêmes qui l’avaient fait ! D’ailleurs on a quelques personnalités comme l’anarchiste « Danny le Rouge, » un étudiant qui défilaient en exigeant la liberté sexuelle et l’accès libre aux résidences universitaires des filles, ou Ulrike Meinhof, une militante de gauche et cofondatrice du groupe « Fraction Armée Rouge » qui supportait la résistance en volant de la monnaie, terrorisant ses environs, et assassinant ses opposants. Ces figures étaient alors souvenues comme martyrs et images d’oppression gouvernementale, malgré ces caractères terroristes. Oui on veut la paix autour, mais on ne fait que le terrorisme et la cruauté pour l’atteindre ?
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