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Critique cinématographique, Une Vie, Stéphane Brizé

Commentaire d'oeuvre : Critique cinématographique, Une Vie, Stéphane Brizé. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 412 Mots (6 Pages)  •  776 Vues

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Critique du film Une Vie

Durée : 1h59

Genre : Dramatique

Réalisateur : Stéphane Brizé

Acteurs : Judith Chemla, Jean-Pierre Darroussin, Yolande Moreau

Scénario : Stéphane Brizé, Florence Vignon d’après l’œuvre de Guy de Mauppassant

Distribution : Diaphana Distribution

Date de sortie : 26 novembre 2016

Adultère, trahison, argent. En 1819, en Normandie, à peine sortie du couvent, Jeanne le Perthuis des Vauds une jeune femme à l’esprit romanesque et naïf, se marie à Julien de Lamare, qui se révèlera volage. Alors la jeune femme verra tous ses rêves et ses espérances s’envoler.

L

e casting, réalisé par Stéphane Brizé, auteur de Je ne suis pas là pour être aimé ou encore La loi du marché, nous offre un grand choix d’acteurs dont les jeux sont différents. Intéressons-nous d’abord à l’héroïne principale interprétée par Judith Chemla : Jeanne est pure et candide, elle est aveuglée par l’amour qu’elle apporte à ses proches. La vision du monde qu’elle a, est complétement déformée au cours de sa vie. Elle va même jusqu’à tirer un trait sur ses croyances pour protéger les autres. A travers ce personnage beaucoup de souffrance se fait ressentir. Et malgré la posture majestueuse de cette actrice de 31 ans, toutes les blessures de Jeanne nous sont transmises. Nous retrouvons aussi Yolande Moreau qui a joué dans plusieurs films tels que ; Brèves de Comptoir, Le Tout Nouveau Testament, etc. dans le rôle de la Baronne, la mère de Jeanne. Nous avons été très surpris par ce choix, car nous avons l’habitude de voir Yolande Moreau dans des comédies et interprétant des rôles loufoques. Ce qui explique peut-être son manque de présence dans le film. Pour l’accompagner, Jean-Pierre Darroussin comme époux, qui quant à lui, est beaucoup plus présent dans la vie de sa fille. Nous observons parfaitement le réalisme de Maupassant avec ce personnage, lorsqu’on le voit à maintes reprises jardiner, ou encore s’occuper de ses nombreuses fermes. Un rôle que J-P Darroussin a parfaitement endossé. Ensuite nous avons Swann Arlaud dans le rôle de Julien, le mari de Jeanne. Ce mari trompeur et infidèle est à notre goût un brin trop effacé. Son personnage pourtant si important dans l’histoire de Jeanne n’est que trop peu décris. Pour finir, Nina Meurisse interprète le rôle de Rosalie, la servante et « sœur de lait » de Jeanne comme elle l’appelle. Nous avons Clotilde Hesme et Alain Beigel dans le rôle des De Fourville, le couple d’amis de Jeanne et Julien. Et enfin Olivier Perrier comme l’abbé Picot.

PLANS SPECIAUX. Premièrement, la caméra est trop près des personnages, elle les effleure même par moment. Ce qui pose problème durant certaines scènes statiques. De plus les personnages n’expriment que très peu d’expressions sur leurs visages, donc ces gros plans sur le profil des personnages sont inutiles. Le champ contre champ est quant à lui très utilisé. La plupart du temps durant les dialogues, l’interlocuteur est filmé pour voir sa réaction, est non pas le locuteur. Le choix d’un format 1 :33 (carré) et d’une lumière naturelle aux couleurs blafardes est très radical, S. Brizé enferme ses personnages dans un cadre restreint et terne qui laisse peu de mouvement aux acteurs. Mais selon lui cette critique n’est que très subjective : « La contrainte est bannie de mes tournages. Je laisse énormément tourner la caméra que je positionne en fonction des déplacements libres des comédiens. Autrement dit, quel que soit le format de l’image, ou même de la grosseur de plan, ça ne change rien pour eux. » Source : Magazine Première n°474 Novembre_Décembre. Le déplacement de la caméra se fait en accord avec les personnages, puisqu’elle est posée sur l’épaule du caméraman et donc rebondie légèrement pour donner plus de réalisme à la scène. Cependant le film a un rythme très lent, beaucoup d’arrêts sont faits sur des scènes du quotidien : Jeanne qui

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