Critique Du Film "Le Cousin" 1997
Commentaire d'oeuvre : Critique Du Film "Le Cousin" 1997. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jonathan Nourry • 20 Décembre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 441 Mots (2 Pages) • 721 Vues
Critique du film (analyse) "Le Cousin"
d'Alain Corneau.
Flic ou malfrat... ?
Le Cousin est un film d'Alain Corneau traitant d'une relation entre la police et un indic nommé Nounours. Cette relation plutot difficile à premier abord ce revelera au fil du temps plus facile mais justement c'est peut être ca le probleme car Gerard Delvaux le policier, doit en parallele se battre contre la justice, elle même provoquant la légalité de la pratique du cousin. Ce film appartient au genre du film noir un genre ressemblant au thriller mais dont la résolution de l'enquête n'est pas au centre de l'oeuvre mais avant tout la psychologie des personnages cependant on peut aussi le mettre dans la case d'un film policier. C'est pour cela que nous voyons Delvaux évoluer au fil de la situation d'un point de vu familial mais aussi social (les rapports entre et ses cohéquipiers).
La mise en scene de ce film est principalement comment dire... minimaliste mais pas trop non plus car on a de nombreuse scene intense et active contre des scene plus calme et intimiste et je pense que ce choix est présent pour démontrer le contraste entre l'intensité du metier de policier en général mais surtout le complexe de la relation flic/indic qui va en contraste avec la famille et les scènes "d'amour". Et de cela en reflette une image de la police qui semble de corruption au premier abord mais qui au final montre une difficulté de vie et une certaine identification au monde de la police criminel, ils ne sont ni flic ni bon garçon, ils sont "simplement" des êtres humains.
Le message du film pourrait être que de partout où on se trouve il n'y a pas de bon ou de méchant.
On peut dire que se film est devenu un film culte car l'approche décalé et meme nouvelle du film policier le rend original d'un point de vue scénaristique et technique ( des plans resserés sur une course poursuite et un méchant presque marrant (Timsit) ). Il en est une référance par les nombreux films inspirés de celui-ci comme "Diamant 13" de David Béhat et aussi "Les liens du sang" de Jacques Maillot.
Je dirai que la séquence qui m'a le plus marquée c'est la scène où Delvaux rentre dans le lit de son fils apres l'avoir en quelque sorte abandonné car c'était l'une des scènes personnellement qui m'a le plus touché par sa beauté et son calme prononcé par rapport à tout le reste je veux dire qu'elle m'a reposé et tout de suite donné l'attachement qui probablement me manquer pour le personnage principal et aussi sûrement une part de personnel dans tout ca.
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