Analyse de théâtre sur Péricles de William Shakespeare

        Analyse de théâtre sur Péricles                Vendredi 23 mars 2018[pic 1][pic 2]

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Présentation du spectacle.

Péricles est une tragi-comédie écrite par William Shakespeare avec l’aide de Cymbeline en 1608. Cette pièce est mise en scène de nos jours par Declan Donnellan. Et avec une scénographie de Nick Ormerod.

Elle est jouée en ce moment même dans le théâtre « Les Gémeaux » à Sceaux du 7 mars au 25 mars.

Résumé de l’histoire.

Nous nous retrouvons au tout début en 2018, avec un homme, un patient couché dans un lit dans une chambre d’hôpital. Nous voyons sa famille qui arrive avec les employeurs. Puis nous sommes projetés en Grèce, en 400 avant J-C avec Péricles, le prince de Tyr qui doit fuir son royaume pour avoir découvert l’inceste d’un roi avec sa fille. Alors il va vivre un odyssé, avec pleins d’aventures dont une qui va être celle de sa vie. En effet, il va faire naufrage dans une île et va remporter un tournoi pour gagner la main de la princesse de ce royaume : Thaisa. Ils vont donc se marier et avoir une fille nommée Mariana pour faire référence à la mer. Mais Thaisa va mourir pendant sa venue au monde et donc son corps va être jetée à la mer laissant Pericles dans une peine des plus profondes. C’est alors qu’il va demander à des amis proches de bien vouloir s’occuper de sa fille pour qu’il puisse prendre le large et que voir sa fille lui rappelait sa femme qu’il aimait. C’est alors que nous apprenons que celle-ci n’est pas morte. Alors elle va vivre dans un autre royaume. Pendant ce temps, Marina grandit et sème la jalousie dans la famille des amis de son père. Une si grande jalousie, que sa « nourrice » va pardonner à son garde de la tuer. Chose qu’il ne va pas faire car il se fait stopper à temps par des pirates qui enlèvent Mariana pour la vendre comme prostituée sachant qu’elle est encore vierge. Mais Mariana a une très grande bonté est lorsqu’un client veut d’elle, cette dernière va réussir à le « reconvertir » en un bon homme. Par la suite, le couple dirigeant le groupe de prostituées ordonne à leur servant de dévierger Mariana car il pense que c’est de là que vient sa gentillesse et sa bonté et que donc que les hommes ne veulent pas d’elle. Mais au lieu de la violer, le servant va s’enfuir avec elle pour la présenter au Roi Cérimon le père de Thaisa. C’est alors que le roi explique que le prince Pericles n’a plus dit un mot, ni même parler du tout comme un « burn-out » depuis qu’ils ont quitté le large. C’est pour cela que le servant voulait présenter Mariana, car selon lui, elle a un don et une voix merveilleuse. C’est alors qu’il ne reste plus que Mariana et son père couché dans son lit (qui nous rappelle le père de famille dans le présent) c’est alors que Mariana lui parle de sa vie et que Pericles commence à comprendre : c’est sa fille. C’est alors qu’il découvre que sa femme n’est pas morte et ils se retrouvent alors, avec leur fille pour une « Happy-end ».

Distribution

Pericles, Créon, le maître des prostituées et le père de famille de nos jours sont interprétés par Christopher Grégoire.

Thaisa, Dionysa, la maîtresse des prostituées et la mère de famille de nos jours sont jouées par Camille Couyol.

Mariana et la fille sont jouées par Valentine Catzéflis.

Diane, le père de Thaisa et le médecin de nos jours sont jouées par Cécile Leterme.

Antiochus, le garde chargé de tuer Mariana, celui de la maison des prostituées et aussi le petit-copain de la fille de nos jours est interprété par Xavier Boiffier.

Les deux infirmiers, les deux pirates et les deux prétendants sont interprétés par Guillaume Pottier et Martin Nikonoff.

Scénographie

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Le plateau représentait une chambre d’hôpital classique. Avec ses accessoires : les portes, le lit, l’évier et le paravent sont présents dans une chambre d’hôpital jusqu’aux murs bleus qui nous rappelle le bleu d’une clinique. Or, chaques objets ont une utilité dans la réalité mais aussi dans le monde de Péricles. En effet, dans le monde de Péricles, le lit est utilisé comme bateau la plupart du temps, la camisole (tenue utilisée pour les fous) deviens une sorte d’armure et les civières (qui ne servent que quelques fois) servent de cercueil.

Par la suite, nous pouvons voir, côté cour, des chaises quelconques avec une table où est éparpillées des magazines comme dans une salle d’attente. En effet, lorsque certains personnages ne figurent pas dans la scène, au lieu de sortir, ils restent assis là, de nos jours à lire des magazines. De plus ce n’est que la famille ainsi que le petit copain de la fille qui s’assoient parfois ici. Les membres de la famille ne quittent jamais le plateau.

Ensuite, côté jardin près du lit, il y a la radio. Lorsque la pièce commence, nous entendons la radio nous parlait d’Emmanuel Macron. Puis, lorsque nous changeons d’époque, que le patient de l’hôpital devient Péricles, la radio diffuse plusieurs choses : parfois de la musique, parfois des bruits de mer ou juste elle s’éteint. Par la suite, dans la réalité, le sujet de l’émission radio parle de réfugiés, or Péricles est un réfugié. Car ce dernier fuit une île et donc se réfugie dans plusieurs îles donc la radio est un objet lié aux deux mondes. De plus elle est un point de repère entre la réalité et le monde de Péricles. Car sans l’émission radio sur les réfugiés dans le présent ou sans les bandes sonores, nous serons sans doute perdus.

Mise en scène.

Tout d’abord, il y a les éclairages. Ils servent à distinguer les différents mondes. En effet, lorsque nous sommes dans la réalité, il y a plus de lumière car les cliniques ou hôpital sont toujours bien éclairés. Et lorsque c’est le récit de Péricles, la lumière baisse un peu. Puis lors du récit, il y a plus de jeux de lumières. Lorsqu’une personne fait une sorte de monologue, la lumière se centre sur le personnage. De plus lorsque nous sommes dans la maison des prostituées où est Mariana, l’éclairage est orangé. Ensuite, un peu avant, lorsqu’à lieu le tournoi entre les prétendants pour la princesse Thaisa, les quatre princes se battent dans le couloir derrière les portes. Grâce à des petites fenêtres sur les portes, nous les voyons passer d’une manière comique et caractérisée par une lumière verte. Sachant que le vert symbolise le vert, on pourrait s’imaginer que cela signifie qu’il y a un espoir pour que Pericles remporte ce combat contre les trois autres prétendants (c’est d’ailleurs ce qu’il arrive).

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