Respire, Mélanie Laurent (2014)
Fiche : Respire, Mélanie Laurent (2014). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ninaf2000 • 2 Mai 2018 • Fiche • 422 Mots (2 Pages) • 674 Vues
Respire, Mélanie Laurent (2014)
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Mélanie Laurent fait ses débuts en tant que réalisatrice en adaptant Respire, un roman de Anne Sophie Brasmes édité en 1995 . Respire , c’est un drame psycologique qui peint le portrait d’une amitié déstructrice, celle de Charlie et Sarah. Elles ont 17 ans , Charlie est une jeune fille equilibrée , placide , vivant avec sa mère depressive et éttouffante , dans une banlieu lambda. Lorsque Sarah arrive au lycée en cours d’année c’est la fascination. Elle est belle , femme , libre et se dit avoir vécu tout ce dont Charlie , elle , ose à peine réver. Sarah represente l’échappatoire tant attendu. Le film qui peine a démarrer s’accelère lorsque les jeunes filles se lient d’une amitié fusionelle et malsaine. Sarah ment, manipule, isole Charlie qui peine à respirer. L’atmospère est genante , pesante , la lumière prend diffcilement place. Une déstruction totale , orchestrée par Sarah qui s’avère etre une pervesse narcissique , opère.
Le film qui se veut caricatural dans son aspect psychologique un peu facile et sa representation de la vie adolescente banale , possède pourtant des atouts considérables. Un jeu de jeunes actrices totalement juste qui compense le scénario parfois burlesque , mais surtout un aspect dérangeant. Impossible de rester indifférent face a l’impuissance de Charlie qui subit une telle manipulatrice , ou à certains plans. SI Mélanie Laurent n’est pas la première réalisatrice à s’attaquer aux relations malsaines entre individus ( Seven de David Fincher en 1995 ou encore Une étrange affaire de Pierre Garnier Deferre en 1981) elle s’intéresse d’avantage à la victime ce qui tisse une atmosphère veritablement sadique. Le public peut s’y reconnaitre ou tout s’implement s’interroger au sujet de la fascination amicale , des relations fusionelles , déstructrices. Cependant la forme patie sur le fond , la réalisatrice a choisit des plans élaborés et un peu longs qui ternissent l’aspect psychologique du film qui sufissait lui seul au film.
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