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Les canons bibliques primitifs

Étude de cas : Les canons bibliques primitifs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2015  •  Étude de cas  •  2 408 Mots (10 Pages)  •  882 Vues

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La Bible est un ensemble de textes considérés comme sacrés par le judaïsme et le christianisme. Les différents groupes religieux peuvent inclure différents livres dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes des livres eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d'un groupe religieux à l'autre.

La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Neviim (les Prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits). Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.

Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh ainsi que d'autres textes antiques non repris par la tradition juiveN 1. La Bible chrétienne contient en outre le Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 2.

La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le viiie siècle av. J.-C. et le iie siècle av. J.-C. pour l'Ancien Testament, et la deuxième moitié du ier siècle, voire le début du iie siècle pour le Nouveau Testament. Les versions compilées connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de leur rédaction. Cela laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux historiens et pose en termes aigus la question de l'inerrance biblique.

Sommaire [masquer]

1 Étymologie

2 Les canons bibliques primitifs

2.1 Canon de la Bible hébraïque (canon massorétique)

2.2 Canon de la « Septante » christianisée

2.3 Canon chrétien

2.3.1 Livres deutérocanoniques (ou apocryphes)

2.3.2 Nouveau Testament

3 Autres versions et traductions

3.1 La Vulgate

3.2 La Bible samaritaine

4 Composition

4.1 Bible hébraïque (Ancien Testament)

4.2 Nouveau Testament

5 L'exégèse biblique

5.1 Historicité de la Bible

5.2 Hypothèses sur les divergences textuelles

6 Les subdivisions

7 Lectures de la Bible

7.1 Judaïsme

7.2 Christianisme

7.2.1 Catholicisme

8 Traductions et diffusion

8.1 Traductions

8.2 Le livre le plus diffusé dans le monde

9 Notes et références

9.1 Notes

9.2 Références

10 Bibliographie

11 Articles connexes

11.1 La Bible juive

11.2 La Bible chrétienne

11.3 Recherches historiques et exégétiques

12 Liens externes

12.1 Traductions

12.1.1 Éditions juives

12.1.2 Éditions chrétiennes

12.2 Autres

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le mot « bible » vient du grec ancien βιϐλία (ta biblia), un substantif au pluriel qui signifie « les livres », soulignant son caractère multiple. Ce mot est passé dans la langue française par l’intermédiaire du latin bíblia, et est devenu ainsi un mot au singulier1.

Les canons bibliques primitifs[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Canon (Bible) et Liste des livres de la Bible.

Le corpus biblique réunit plusieurs livres d'origines diverses, d'où le pluriel originel du mot « Bible ». Dès le début de sa formation, il existe plusieurs collections canoniques concurrentes de la Bible, chacune étant défendue par une communauté religieuse différente. Le mot canon (en κανων signifie règle) est utilisé dès le ive siècle pour désigner la liste des livres reconnus par une communauté (ou Église)1.

Les « canons » primitifs les plus importantes sont sans doute ceux de la Bible hébraïque (canon massorétique) qui est reconnu par le judaïsme rabbinique, et celui de la Bible grecque (Septante) qui est, quant à lui, reconnu par la plupart des Églises d'Orient et d'Occident. La Bible hébraïque, appelée Tanakh, se compose de trois parties : la Loi (Torah), les Prophètes (Nevi'im) et les Écrits (Ketouvim). La Bible grecque se compose quant à elle de quatre parties : le Pentateuque, les Livres historiques, les Hagiographes et les Prophètes. À partir du milieu du iie siècle, les chrétiens ont nommé cette dernière liste de livres l'Ancien Testament pour la distinguer de leur propre collection : le Nouveau Testament. La Septante diffère de la Bible hébraïque non seulement par la langue utilisée, mais aussi par le fait qu'elle incorpore des livres supplémentaires, dits « deutérocanoniques », et que le texte des livres « canoniques » diverge parfois. De plus, l'ordre et l'importance des livres n'est pas le même dans les deux canons2.

Les trois différentes parties de la Bible hébraïque sont canonisées et leur texte est relativement stabilisé en plusieurs étapes : d'abord la Torah (ve siècle av. J.-C.), puis les Nevi'im (ive siècle av. J.-C.), et enfin les Ketouvim (ier siècle av. J.-C.). Le texte « protomassorétique » (précurseur du texte massorétique) est définitivement stabilisé à la fin du

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