Le Cirque C'est Bien
Commentaire d'oeuvre : Le Cirque C'est Bien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aremaloutebel • 15 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 699 Mots (3 Pages) • 713 Vues
N’y allons pas par quatre chemins, ce spectacle est une splendeur. Tous les superlatifs du monde, tous les adjectifs les plus élogieux de la langue française, ne suffiraient pas à exprimer notre enthousiasme pour ce Musical entouré d’une telle propagande promotionnelle, d’un tel martèlement marketing, d’une telle publicité tapageuse que l’on avait peine à croire en y mettant le pied que le résultat serait à la hauteur de ce qu’il prétend être. Et pourtant. C’est Broadway à Paris. Ce que les américains savent faire de mieux, ce genre qu’ils ont porté à des sommets, la Comédie Musicale, rayonne ici entre les murs du Théâtre Mogador. Tout, dans cette production de "La Belle et la Bête", du théâtre qui l’accueille à l’orchestre qui l’accompagne, en passant par les costumes et décors jusqu’à l’excellence des interprètes, est un petit miracle, un bijou, une merveille. Et l’on est véritablement médusé par la qualité du travail effectué et la féérie du rendu.
A l’origine de cette comédie musicale il y a la collaboration entre la société de production Stage Entertainment France (experte en la matière) et The Walt Disney Company. Car, nul n’ignore qu’avant son adaptation scénique, "La Belle et la Bête" est un film d’animation Disney sorti en salles en 1991. Quelques années après seulement, en 1994, le long-métrage est mis en scène à Broadway et reprend les chansons signées Alan Menken (musique) et Howard Ashman (paroles) ainsi que de nouveaux titres écrits en collaboration avec Tim Rice. La mise en scène originale est confiée à Robert Jess Roth. Le spectacle est joué dans une vingtaine de pays, adapté en huit langues, a reçu un Laurence Olivier Award en tant que Meilleur Nouveau Musical et vient de débarquer à l’automne dans la capitale française où il ravit le public de 7 à 77 ans. A la mise en scène de cette nouvelle création, Glenn Casale. A la chorégraphie, John Macinnis. Impossible de citer la pléthore d’artistes et de techniciens qui ont associés leurs efforts et leur talent pour mettre en place ce ravissement musical et théâtral tant ils sont nombreux. Rarement on a vu une telle qualité mise en œuvre et en acte à chaque niveau du spectacle. Le moindre costume est un enchantement, des robes de Belle, le premier rôle, jusqu’aux figurants du village, en passant par le personnel du château métamorphosé en objets (candélabre, pendule, commode, théière…) et sans compter le masque-maquillage de la Bête. Les décors sont de la même teneur, d’une beauté et d’une magnificence renversante et leur alternance s’effectue dans une fluidité de l’ordre de la virtuosité. Les lumières en sculptent les volumes, la profondeur de champ, accentuent les ambiances, viennent jusque dans la salle nous en mettre plein les yeux.
Mais ce sublime écrin ne serait rien sans la prestation exceptionnelle des interprètes, comédiens, chanteurs et danseurs extraordinaires de savoir-faire. Pas un ne pêche, la troupe est absolument remarquable. On se délecte de leurs voix puissantes et généreuses, on se pâme devant la perfection de l’exécution des chorégraphies. Les dialogues sont loin d’être tartes et c’est un plaisir de suivre une héroïne Disney aussi indépendante d’esprit et assurée. Belle est une rêveuse et une intellectuelle. La tête dans les livres à longueur de journée, elle nourrit
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