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Detach-ment

Commentaire d'oeuvre : Detach-ment. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 096 Mots (5 Pages)  •  1 009 Vues

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Detach-ment

Difficile d’analyser entièrement ce film tant il aborde un grand nombre de sujets importants, tous ces sujets ont comme tronc commun l’éducation.

Tous les personnages semblent détachés comme s’ils était tous en déclin ou proche de celui-ci.

Chaque personnages prof comme élève, représente un aspect de l’éducation en sa personne.

Mr Barthes représente le coter éphémère qui est censé rassurer les enseignants et élèves sur les problèmes de l’éducation, plusieurs fois dans le film il est dit que « tout finira par passer » ou « ça ira mieux par la suite », je pense que c’est d’ailleurs pour ça qu’il endosse le rôle de remplaçant, tout est plus acceptable si c’est éphémère, cela lui permet d’être plus détaché émotionnellement de la difficulté du métier de professeur et de la pression continuelle qui l’accompagne.

Son grand père, atteint d’Alzheimer et proche de la mort tout au long du film jusqu’à sa fin (au grand père), il était son dernier attachement, celui qui crée ce détachement hors de sa présence ; seulement lors de sa mort, Barthes semble être presque entièrement partit avec son grand père, mais le coup de grâce sera le suicide de Meredith, il dira a Ms. Sarah « tu me voit mais je ne suis plus là, je ne suis plus qu’un tronc vide ».

Pour éduqué il faut un certain détachement envers ses obligations, comprendre que l’éduqué joue un rôle aussi important que l’éduquant et donc que l’éducation ne marche que lors d’une coopération de ces 2 parties.

Le désir de changer les choses, d’être utile ronge mentalement les professeurs, face à des élèves qui ne porte pas d’intérêts à leurs propres avenirs et qui sont aussi perdu que les professeurs face à l’échec que représente leurs efforts.

Barthes devrait avoir un fardeau moins lourd a porté puisqu’il n’est que remplaçant et que sa mission consiste à empêcher les élèves de « s’entretuer » afin faire la transition entre 2 professeurs titulaires, seulement sa personnalité le pousse à s’investir émotionnellement, il ne semble cependant pourtant plus attendre ce « retour » des élèves que les autres professeurs attendent tant pour avancer.

Excepté pour Mr. Charles Seabolt qui semble prendre la situation « au vol » et avec humour histoire de fermer les yeux, seulement il passera par un moment de lucidité en disant ironiquement « encore un étudiant sauvé ».

Mr Wiatt quand à lui, il représente le professeur rongé totalement par son métier, jusqu’à un point où il dérive, cela fait longtemps qu’il n’attend plus rien de « l’école » pourtant elle semble être sa prison, son domicile n’est pas plus accueillant et cet ensemble lui donne plus l’air d’« errer » dans son quotidien sans plus aucun but plutôt que de vivre réellement.

La Principal Carol Dearden représente l’échec mais aussi l’école, elle subit une fin brute mais pourtant si longue, elle semble épuisée et désaxée de la réalité, comme Mr Wiatt contre le grillage, un moment de solitude pour essayer de faire le point sur une tonne d’échec.

La scène avec tous les casiers rouge (rouge qui représente l’échec tout au long du film) ou elle-même est en rouge (la principal), apporte la vision d’un échec totale, elle qui faisait partie des murs, elle s’écroulera avec eux (d’une façon imagé).

Le Dr. Doris Parker image la « descente en enfer dans l’éducation » elle a toujours l’espoir de changer les choses mais cet espoir se fane petit à petit au fil du film pour l’amener à craquer psychologiquement.

Elle se trouve donc à l’étape entre la ténacité et l’abandon et c’est Mr. Charles Seabolt qui lui permet de relever la tête et de comprendre que même si personne ne lui dira merci pour son travail, il sera là pour le faire.

Il ne nous reste plus qu’à parler de Ms. Sarah Madison pour les personnages du milieu enseignant, elle représente la réussite, malgré les difficultés qui lui sont imposé (le crachat dans la figure, les insultes etc…) elle garde la tête haute et arrive à faire la différence, notamment lorsqu’elle apprend les maths a un de ces élèves en privé et qu’il lui répond « ouah c’est trop cool les maths en fait ».

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