Les Figures De Styles
Mémoires Gratuits : Les Figures De Styles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar midoumidou • 13 Mars 2015 • 621 Mots (3 Pages) • 927 Vues
Les figures de style
Fiches de coursFrançais1re ES1re L1re S1re TechnoLes procédés littéraires
Identifier les figures de style aide à mieux commenter un texte à condition de les mettre en relation avec l’analyse du sens.
1 Les figures par analogie
Elles créent de nouvelles images en reliant entre elles, par des points communs, des réalités différentes.
• La comparaison. Deux éléments, comparé et comparant, sont mis en relation par un outil explicite. Celui-ci peut être une préposition (comme), une conjonction (de même que, ainsi que…), un verbe (ressembler…), un adjectif (semblable…) : les albatros « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches/ Comme des avirons traîner à côté d’eux » (Baudelaire).
• La métaphore. C’est une comparaison sans outil explicite. On parle de métaphore filée quand elle se prolonge sur plusieurs vers ou phrases : « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » (Apollinaire).
• La personnification. Elle consiste à donner à des objets les caractéristiques d’êtres humains : « Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut » (Apollinaire).
• L’allégorie. Cette figure permet de représenter sous une forme concrète une idée abstraite : « […] l’Angoisse atroce, despotique,/ Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir » (Baudelaire).
2 Les figures par substitution
Elles permettent de substituer un mot à un autre, selon des rapports plus ou moins proches.
• La métonymie. Elle rapproche un mot d’un autre mot ayant avec lui un rapport de contiguïté ou un rapport logique : boire un verre, croiser le fer, une fine lame.
• La synecdoque. C’est une sorte de métonymie qui permet de dire le tout par sa partie : un trois-mâts.
• La périphrase. Elle consiste à substituer au nom qui désigne une personne, un objet ou une abstraction, une expression complexe : l’oiseau de Jupiter désigne l’aigle.
3 Les figures d’atténuation et d’amplification
Elles permettent d’atténuer ou d’amplifier le sens.
• L’euphémisme. C’est une évocation détournée d’un fait pour en atténuer la violence : il est parti au lieu de il est mort.
• La litote. Elle permet de dire peu pour dire beaucoup : « Va, je ne te hais point » (Corneille, Le Cid).
• La gradation. C’est une énumération ordonnée suivant un ordre croissant ou décroissant ; le dernier terme est souvent hyperbolique : « C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » (Rostand).
• L’hyperbole. On emploie des termes exagérés par rapport à la réalité qu’ils désignent : souffrir mille morts.
• L’anaphore. On répète en début de vers (ou de phrase) un même mot ou groupe syntaxique : « Voilàcomme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue/ Voilà par quels exploits il sut se couronner ;/ Enfin voilàl’époux que tu me veux
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