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L'image De La Société à Travers Les Oeuvres De Science-fiction

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Par   •  19 Janvier 2013  •  3 713 Mots (15 Pages)  •  1 721 Vues

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Quelle est le reflet de la société

à travers

les oeuvres de science-fiction ?

Après la seconde guerre mondiale, beaucoup de villes ont été dévastées. Mais les progrès scientifiques sont revenus, et les artistes ont imaginés ou construit les villes qui pourraient exister dans le futur. C’est ainsi que l’on peut voir en 1968 apparaître le roman Les androïdes ne rêvent-ils que de moutons électriques ? de Philip Dick, parlant d’une Terre détruite où les gens restant tentent de survivre, tout comme les androïdes. Le film Le cinquième élément de Luc Besson, sorti en 1997, (dont nous étudierons la première partie, jusque 1h15m32s, au décollage de l’avion) montre aussi une ville ayant fait des progrès formidables, et où les hommes peuvent voyager dans tout l’univers. Alors quelle est l’image de la ville et de ses habitants que veulent nous transmettre les auteurs dans ces œuvres ? Il faut voir dans une première partie l’image d’une ville dans un futur hypothétique, qui peut être plus ou moins perfectionnée, ce qui mènera à une seconde partie où nous verrons plus profondément la place de l’être humain dans cette nouvelle société.

Tout d’abord, la ville du futur s’est développée considérablement, ce qui a permis à la société de créer de nouvelles machines comme les androïdes pour le roman de Dick, et une société beaucoup plus confortable dans le film Le 5ème élément (cf annexe, photo 1). En effet, le confort de la vie est immense dans ce dernier, surtout dans les appartements, car même si ceux-ci sont petits pour optimiser l’espace et permettre un plus grand nombre de logements, les lumières s’allument d’elles-mêmes, l’habitant n’a pas besoin de se déplacer, tout comme les meubles qui se déplacent pour prendre le moins de place possible. Par exemple, le lit du héros Corben Dallas se range automatiquement dès qu’il se lève. De plus, quand il a besoin de prendre une douche, le frigo descend comme un ascenseur pour lui laisser la place, ce qui permet un espace de vie un peu plus grand. Au contraire, dans le roman de Dick, les appartements peuvent être grands, cela ne fait aucune différence puisque plus personne ne vit en ville. Les gens ont déménagés sur les autres planètes et la Terre est devenue vide et délabrée. Les progrès ne sont donc pas aussi importants. Néanmoins, la ville s’est quand même améliorée, avec les voitures, les « autoplanes » qui peuvent, comme leur nom l’indique, voler et avancer dans les airs, tout comme dans le film où les habitants ne touchent même plus la terre, ils vivent tous dans les tours les plus hautes possibles (cf annexe, photo 3) .

De cette façon, la loi de la gravité n’existe plus. Dans le film, les hommes vivent tous en hauteur, il y a des ponts qui font rejoindre les immeubles, les voitures volent sur plusieurs étages dans les airs, plus rien ne se passe au sol, qui est recouvert de déchets, comme dans le roman de Dick, et de brume. Mais les rails existent encore. En effet, des sortes de train-bus se déplacent, mais comme le sol horizontal est occupé par les piétons, ces engins se déplacent verticalement ou circulent dans la partie brumeuse au sol, mais néanmoins surélevé, et le long des immeubles. Tout les moyens de déplacements sont utilisés, tandis que dans Les androïdes ne rêvent-ils que de moutons électriques, les bâtiments peuvent se trouver en hauteur, les autoplanes peuvent se déplacer dans les airs, il n’y a pas de transports en commun qui permettent d’être à la verticale, exceptés les fusées pour se diriger sur une autre planète. Le seul moyen de progresser et de se perfectionner est de quitter la Terre.

Car sur cette planète, la « poussière » s’étend au sol et finit par envahir les hommes. Cette idée est présente aussi dans le film avec la ville dont on ne peut pas voir le bas lorsqu’on est sur un gratte-ciel, ni le ciel car les immeubles sont trop hauts. Mais plus on descend, plus cette ville devient brumeuse et sale. Le sol est l’endroit où les hommes ne veulent plus se trouver, ils veulent tous partir et s’élever, que ce soit dans les airs, le plus haut possible sur la Terre, ou bien sur une autre planète. Plus l’on se trouve au sol, plus l’endroit va être sale, poussiéreux et pleins de déchets, de « bistouille » dans le roman, petit et délabré dans le film. Par exemple, Corben Dallas vit dans le milieu de la ville, dans un petit appartement assez confortable, mais dont les couloirs extérieurs sont sales, abimés, et où n’importe qui peut entrer pour agresser les habitants, alors que l’appartement du prêtre se trouve dans les plus hauts, car il s’agit d’une personne importante. Sont appartement est gigantesque, et il a de grandes fenêtres qui lui permettent de voir l’extérieur, ce qui est restreint à une petite fenêtre pour Dallas. Dans le roman, les hommes vivent où ils veulent, mais le toit est l’élément privilégié, pour garer son autoplane ou élever ses animaux. C’est le meilleur lieu, protégé de la poussière omniprésente dans les appartements.

L’espace gardé vers l’extérieur est important, car il maintient un contact avec l’extérieur. Même si ces contacts n’existent presque plus dans le roman, il y en a dans le film, comme avec les restaurants, qui se déplacent eux-mêmes jusque chez les personnes (cf annexe, photo 3). Par exemple, une voiture dont la spécialité était le restaurant asiatique s’est accrochée à la fenêtre du héros pour le faire manger comme dans un restaurant fixe. De même, la marque de restauration rapide mac do existe encore, avec un étage entier réservé à la distribution à travers les voitures, comme dans la société dans laquelle on vit, à la seule différence que la voiture est dans les airs. Dans le roman, les restaurants n’existent plus, du moins sur Terre, et l’on assiste plutôt à une régression de la population. Pourtant, dans les deux œuvres, la nourriture est similaire. En effet, la nourriture est artificielle, celle étant naturelle ayant disparue à cause de la radioactivité, dans le roman, ou un moyen plus efficace ayant été trouvé pour manger, dans le film. Dans ce dernier, les gens versent une sorte de liquide dans un grand plat, le mettent dans une machine qui transforme instantanément ce liquide en une grande quantité de nourriture, ayant l’aspect d’une nourriture naturelle. Dans le roman, nous ne savons pas comment se forme leur nourriture, mais pour eux, la nourriture

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