Science fiction, le 3e âge de la littérature?

De nos jours, la science-fiction vient remplacer les genres littéraires les plus convoités comme la fantastique ou encore le merveilleux.

« La seule façon de découvrir les limites du possible, c’est de s’aventurer un peu au-delà, dans l’impossible. » Arthur Clarke

De quelle manière la science-fiction vient s’inscrire comme 3ème âge du genre littéraire ?

S’il est vrai que la Science-Fiction exprime des thèmes universels communs à toute littérature, elle le fait avec une thématique qui n’appartient qu’à elle, où se mêlent sciences exactes et mondes imaginaires. On peut affirmer que la science-fiction a comme origine la science. Tant admiré à ses débuts par toutes les découvertes faites, la science est venue le fardeau de l’humanité aux yeux de l’homme, en annonçant les plus grandes catastrophes.

La science-fiction par ses débuts à vanter les merveilles de la science, puis elle a pris conscience de la nécessité de dire ses limites et d’alerter de ses dangers.

La science-fiction à l’inverse du merveilleux et du fantastique met le lecteur face à quelque chose de concret et de plausible tout en gardant l’idée de la pluralité des possibles. Mais différemment de la science, ce genre littéraire permet de faire rêver et frissonner les lecteurs. Les plus grande thématique développé par la science-fiction sont avant tout l’espace, le temps, les machines, les autres dimensions ou encore l’homme transformé.

La science-fiction s’inspire, toute fois, tant de faits réels amenant à des « utopies satirique » qui traduit les horreur technologique, qu’imaginaire ou ambitieux mais tout en gardant une totale cohérence.

Véritable dialogue entre le présent et l’idée d’un futur alimenté par le développement des sciences et les interrogations qu’elles suscitent, elle n’a pas pour ambition de prédire l’avenir, mais par l’intermédiaire des futurs qu’elle annonce, elle veut nous questionner sur l’état de notre présent.

Mais l’étendue de la science-fiction permet aussi à l’homme de se projeter de manière évolutive concernant la pluralité des mondes et de plus renvoie à l’idée d’origine.

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