Différentes Utilisations De L'art
Analyse sectorielle : Différentes Utilisations De L'art. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theotime • 20 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 917 Mots (4 Pages) • 839 Vues
Pour la suite de cet article, nous partons du principe que l 'art, en suivant un processus de production proche de celui d'un produit, et étant à lui seul l'objet d'un marché des plus influents, il peut être considéré comme tel, et donc être « consommé ».
Consommer de l'art ?
Si l'art dans le capitalisme est bien devenu un « produit », peut-on pour autant le « consommer » ?
De ce que l'on à vu, l'art est un produit bien à part, et sa « consommation » -ou son utilisation- est tout aussi atypique.
Par le terme de « consommation », nous désignons les différentes utilisations de l'art qui vérifient sa place de produit
Quelles utilisations ?
X la publicité
Depuis le de son développement dans les années 40, la publicité s'est toujours largement inspirée de l'esthétisme des mouvements artistiques en vogue. L'utilisation et le détournement d'oeuvres d'art est monnaie courante dans le monde du marketing et de la publicité, et permet aux marques de toucher un autre public, d'ajouter une touche d'humour à sa promotion, de faire une pub « mythique » ou encore d'associer une œuvre d'art connue à un produit (« ah, mais Mondrian, il fait pas des shampoings ? ») .
X La mode
Parce qu'elle à eu du mal à s'imposer comme l'un d'entre eux, la mode à tout au long du 20e siècle utilisé ds références visuelle liées à l'art, et activement participé à l'émergence, au developpement et à la diffusion des différents courants artistiques. De nombreuses collaborations entre couturiers et plasticiens on vu le jour.
C'est Elsa Schiaparelli, la couturière la plus connue de l'entre-deux-guerres, muse et grande amie des surréalistes ouvrit le bal en commercialisant des robes et tailleurs ornés d'imprimés fantastiques de Cocteau et Dali comme la « robe homard », portée par la duchesse de Windsor. En créant un lien fort entre la mode et l'art, Schiaparelli à ouvert la voie à bon nombre d'autres créateurs.
Ainsi quand Yves St Laurent lance dans les années 60 sa « Robe Mondrian », pourtant une simple robe trapèze imprimée de motifs issus de tableaux de Piet Mondrian, c'est un succès international, qui en fait la robe la plus copiée de tous les temps. De nombreux autres couturiers utilisent des œuvres pour créer des imprimés, comme Raf Simon pour Dior qui utilise, en 2012 des détails de tableaux de Picasso, en accord avec ses descendants, afin de composer une collection clin d'oeil.
Jean Charles de Castelbajac va plus loin . Couturier phare des années 90-2000, ses collections se transforment souvent en happening ; plus artiste que couturier, il peint parfois ses imprimés en direct comme en 2013. Certains font même du mécénat, comme Miuccia Prada.
Mais le monde de la mode peut aussi parfois utiliser l'art dans un but purement ornemental, voir décoratif ; Ainsi Karl Lagerfeld à fait appel à Xavier Veilhan pour
...