Danse Macabre

1)Biographie de l'artiste :

Né à fribourg le 22 mai 1925, Jean Tinguely décédera à Berne le 31 août 1991. Sa vie familliale sera tourmentée dans la relation qu’il entretient avec son père. A l’adolescent, il sera bouleversé par le bombardement de Bâle. C’est certainement cela qui sera à l’origine des images sombres qui habitent son art.

Il réalisera ses premières oeuvres «méta-mécaniques» dans la forêt, en jouant avec des roues hydrauliques faisant des sons. Et après un apprentissage de peinture à l’école de Bâle, il s’installe à Paris en 1953.

Il travaillera dans l’atelier de Jean Lurçat, peintre, céramiste et créateur de tapissrie en compagnie de Daniel Spoerri.

En 1955, il participe à une exposition collective ainsi qu’à celle sur “ le mouvement“ et l’art cinétique. Il rencontrera Nikki De Saint Phalle et ils feront ensemble beaucoup d’oeuvres, dont des machines à peindre. Il n’arrêtera jamais de peindre et de dessiner.

En 1960, il partcipera à la création du mouvement Nouveau Réaliste. Un mouvement à l’origine de ce qu’on appelera aux Etats Unis le Pop Art, mais dans sa version européenne.

2) Démarche artistique :

Son travail réside dans la création de sculptures mécaniques et motorisées.

En 1960, Jean Tinguely signera avec Yves Klein, Arman, Raymond Hains et d’autres artistes, la déclaration constitutive du Nouveau réalisme. Pour lui, cette nouvelle approche du réel passe par le moteur et la machine. Jean Tinguely est habité par l’esprit DADA qui rappelons-le débute avec les oeuvres de Marcel Duchamp dont Roue de byciclette, 1913.

Les machines iront jusqu’à s’autodétruire comme Hommage à New-yrok, de 1960 construite dans le jardin du MOMA de New-York. 16 mêtres de long de machine qui au cours d’un Happening s’est autodétruite en public.

Illustration de sa pensée “ on s’en fou de l’art “ car ses machines happening utilisent des ferrailles vouées au rebus et qui vont finallement avoir une nouvelle vie au musée.

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