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Sujet cultures de la communication

Dissertation : Sujet cultures de la communication. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2013  •  748 Mots (3 Pages)  •  1 383 Vues

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BTS COMMUNICATION Session 2012

CULTURES DE LA COMMUNICATION Code : COCOM Page : 1/5

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR

COMMUNICATION

CULTURES DE LA COMMUNICATION

SESSION 2012

______

Durée : 4 heures

Coefficient : 3

______

Aucun matériel autorisé.

Dès que le sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.

Le sujet se compose de 5 pages, numérotées de 1/5 à 5/5.

BTS COMMUNICATION Session 2012

CULTURES DE LA COMMUNICATION Code : COCOM Page : 2/5

Les êtres humains sont des mammifères sociaux. A ce titre, ils n’échappent pas à certaines contraintes.

Comme un chat ou un dauphin, vous et moi sommes soumis à des pulsions de vie et de survie qui nous

poussent à atteindre des buts individuels de toute sorte (de la nourriture au sexe, de l’autodéfense au

confort personnel). Or, chez les animaux sociaux, la satisfaction de ces pulsions suppose le concours

d’autrui. Cette dépendance à l’autre fait que les animaux sociaux se 5 sont dotés d’une gamme de

comportements sociaux (dont les affects d’attachement ou d’amour) nécessaires pour se faire des amis,

des alliés, des parents et de « partager » toutes sortes de choses.

Mais les humains que nous sommes ont ajouté à cela des aptitudes spécifiques : l’intentionnalité (se

fixer des buts conscients), la réflexivité (capacité d’auto-analyse), la création de cultures symboliques

10 (faites de règles, de devoirs et d’interdits). Tout cela fait de nous des « agents moraux » ayant une

notion du « bien » et du « mal ». Cette conscience morale enrichit considérablement le répertoire de

conduite des humains mais complique singulièrement leur compréhension.

Prenons le cas de la philanthropie. Voilà un comportement spécifiquement humain : ni les zèbres ni les

chimpanzés n’ont créé d’associations caritatives. Comment comprendre l’humanisme caritatif qui

15 consiste à donner une partie de ses biens à des étrangers que l’on ne côtoie jamais ? On peut évoquer le

devoir et l’obligation morale. Toutes les grandes religions comportent de tels préceptes d’assistance et

de générosité à l’égard d’autrui. Mais c’est souvent en échange d’un salut personnel. Il y a donc

souvent un motif égoïste caché derrière un don généreux. Qu’en est-il alors de la philanthropie laïque ?

Nul n’obligeait Bill Gates à léguer 75 % de sa fortune à une fondation. Mais là encore, il est clair que

20 cet acte de générosité n’est pas totalement dépourvu d’intérêt personnel. Ces largesses font du donateur

une sorte de « saint laïc » qui rachète aux yeux de l’opinion bien des forfaits antérieurs (du temps où il

régnait en maître sur l’empire Microsoft). Bref, il a toujours des bénéfices en

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