Les outres neuves et les vieilles outres

LES OUTRES NEUVES ET LES VIEILLES OUTRES

Matthieu 9.14-38

Verset clé 9.17

« On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres, autrement, les outres se rompent, le vin se répand et les outres sont perdues, mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et l’ensemble se conserve. »

Nous avons appris combien la compassion de Jésus est grande. La compassion de Jésus avait le pouvoir de guérir un paralytique de sa paralysie. La compassion de Jésus avait aussi le pouvoir de guérir un percepteur d’impôt égoïste et cupide, Matthieu. Quand nous étudions l'humanité attentivement, nous constatons que ces deux personnages étaient représentatifs de beaucoup de pécheurs. Ils symbolisent l’esprit plaintif et paresseux pour l’un, et le péché d’égoïsme pour l’autre. Jésus les guérit et changea leurs vies. Les Pharisiens méprisèrent et rejetèrent Jésus parce qu'il avait accueilli et guéri ces bannis sociaux. Alors Jésus leur enseigna : « Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde et non le sacrifice ; car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Jésus est Dieu de miséricorde et de compassion qui guérit ceux qui sont inutiles à cause de leur maladie. Le passage d'aujourd'hui nous présente la suite du ministère de guérison de Jésus. Il nous apprend en particulier que nous devons être comme des outres neuves, et non comme de vieilles outres.

D'abord, les disciples de Jean et les disciples de Jésus. Certains des disciples de Jean vinrent pour demander à Jésus : « Pourquoi nous et les Pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent pas ? » (14) Les disciples de Jean-Baptiste ne posèrent pas cette question pour obtenir une réponse, mais pour exprimer leur mécontentement. Jean était très populaire, tellement populaire que beaucoup de Juifs pensaient qu’il était le Messie. Et son ministère était si fructueux qu’il ressemblait à un tsunami spirituel. Mais maintenant le ministère de Jésus était encore plus puissant, et Jean-Baptiste avait été emprisonné parce qu'il avait reproché Hérode d’avoir volé l'épouse de son frère. Le moral des disciples de Jean était au plus bas. Quand ils virent les disciples de Jésus manger sans retenue et avec grand bruit sans respecter la tradition qui voulait qu’on jeûne, ils leurs semblèrent présomptueux et arrogants.

En fait, les disciples de Jean ne comprenaient pas que l'histoire du monde est sous la gouvernance de Dieu. Jean-Baptiste est venu dans ce monde comme précurseur de Jésus. Ces hommes étaient des disciples de Jean-Baptiste. Leur temps était venu et ils s’en étaient réjouis. Mais maintenant le temps de Jésus le Messie était venu ; il guérissait des malades et ses disciples étaient occupés à l'aider à mettre en ordre les foules, et parfois, à distribuer des quantités énormes de nourriture aux foules pour manger ensemble. Si les disciples de Jean avaient reconnu la souveraineté de Dieu sur le temps et avaient eu un sens d'histoire, ils n’auraient pas critiqué les disciples de Jésus parce qu’ils ne jeûnaient pas, ne priaient pas et ne portaient pas de longues robes. Quoi qu'il en soit, ils étaient déçus que leur temps soit passé et que l'histoire se déplace vers quelqu'un d'autre. Leur problème réel était qu'ils ne savaient pas vraiment qui était Jean-Baptiste et qui était Jésus-Christ.

Que leur dit Jésus ? « Jésus leur répondit : Les amis de l’époux peuvent-ils mener deuil tant que l’époux est avec eux ? Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. » (15) L'arrivée du royaume des cieux ressemblait à une fête de mariage, avec Jésus comme marié. Ses disciples étaient donc naturellement remplis de joie. Il n'aurait pas été juste de se lamenter ou de jeûner alors que l'époux était présent.

En second lieu, de nouvelles outres et de vieilles outres. Jésus enseigna aux disciples de Jean-Baptiste et à tous ceux qui étaient là deux paraboles supplémentaires. La première est une parabole facile à comprendre pour les femmes, puisqu’elle parle de couture. La seconde est une parabole facile à comprendre pour les hommes, puisqu’elle parle de vin et d’outres. Ces paraboles nous enseignent le sens d'histoire et nous apprennent qu'un homme doit rester toujours jeune et frais, même si son corps terrestre vieillit.

D'abord la parabole du vêtement

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