La princesse de Clèves, 1678
Dissertation : La princesse de Clèves, 1678. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hpmarcel • 23 Mars 2020 • Dissertation • 460 Mots (2 Pages) • 730 Vues
FICHE DE SYNTHESE 8 : MME DE LA FAYETTE, La Princesse e Clèves, 1678.
OBJET D’ETUDE : Le personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours.
AUTEUR : Madame de la Fayette est un auteur de XVIIème siècle (1634-1693) qui invente le roman psychologique moderne.
ENJEUX DU TEXTE : La représentation des règles de la société classique dans un roman d’analyse du XVIIème.
DATE : 1678, classicisme. Convenances sociales très importantes.
QUESTIONS POSSIBLES :
- Quel poids le regard de Mme de Chartres fait-il peser sur sa fille, Mme de Clèves ?
- En quoi le poids des convenances est-il un obstacle ici à la liberté de Mme de Clèves ?
- En quoi ce texte illustre-t-il l’opposition entre la vertu et la passion, propre à la rigueur morale du XVIIème siècle ?
PLAN :
- La mise en garde de Mme de Chartres,
- Mme de Clèves attend de sa fille une attitude exemplaire, conforme aux impératifs de la vertu et du devoir.
- Apostrophe « ma fille » (l-5-26) montre l’attachement profond de Mme de Chartres à sa fille.
- L’emploi des pronoms « je » et « vous » montre bien que leurs deux vies sont liées (complicité).
- Les derniers mots de Mme de Chartes insistent sur le poids des convenances dans une société où la paraitre est primordiale.
- La sécheresse de son ton est due à l’urgence de la situation et à la peur face au danger que court son enfant, qu’elle doit inciter à renoncer aux passions.
- Emploi de l’impératif (l-13 à 15) qui rend les exhortations de Mme de Chartres plus pressantes.
- Le dernier argument pour convaincre sa fille et sa mort imminente (l-23-24)
- Le combat moral entre la vertu et la passion de Mme de Clèves.
- L’honneur et le paraitre sont plus important que l’être.
- La fille doit prouver à sa mère qu’elle ne tombera pas moralement afin que celle-ci meure en paix.
- Mme de Clèves a été éduquée dans le strict respect des valeurs morales.
- Formule impersonnelle au présent qui pousse la Princesse de Clèves à agir vite (l-5-12).
- Champ lexical du danger.
- La réputation de la Princesse de Clèves est en dangée si elle cède à ses sentiments pour le Duc de Nemours.
- L’opposition entre passé et présent montre que la Princesse de Clèves ne peut plus nier la réalité.
Conclusion : Ici la Princesse de Clèves se retrouve face à un dilemme : protéger se vertu ou céder à ses passions. Sa mère, Mme de Chartres, qui est mourante la met en garde et la supplie de préserver sa vertu au détriment de ses sentiments. Elle affirme clairement son point de vu qui est que les apparences et les convenances sont plus importantes que l’être.
OUVERTURE : Comparaison avec la Marquise de Merteuil dans Les Liaisons Dangereuses de Laclos.
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