Evolution économique Allemagne

1. Présenter l'évolution économique du pays depuis 1945 (donner des indicateurs clés, et expliquer les tendances) 

Après la seconde guerre mondiale de 1945, l’Allemagne finit par capituler contre les Alliés, vainqueur de cette guerre meurtrière. Ses territoires finissent par se diviser en 4 zones d’occupation, envahies par les armées françaises, américaines, britanniques et soviétiques. Le 7 octobre 1949, la création de la RDA est la réponse soviétique à la fondation du RFA, à l’Ouest, en mai 1949. Ces deux états diviseront officiellement le pays, ce qui engendrera des conséquences économiques désastreuses. 

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I. Selon un tableau de l’évolution économique de de la RFA posté par la presse de Sorbonne nouvelle, nous constatons que globalement, le PIB se tourne plus vers une tendance baissière de 1951 à 1964. Ici, nous sommes encore en pleine période de Guerre Froide. 

Plus précisément, de 1951-1954 : tendance baissière allant de 10,4% à 7,4%. 

Ensuite, de 1955-1956 : on constate une légère tendance haussière qui s’élève à 12%. 

De 1955 à 1960 : on constate de nouveau une tendance baissière allant de 12 à 9%.

Puis de 1961-1963 : tendance baissière allant de 5,4 à 3,4% qui se suit d’une légère tendance haussière à hauteur de 6,7% en 1964. 

 Pendant et après la période de la Guerre Froide, l’Allemagne voit son économie réduite à 70 % comparé à 1937. Les conséquences sont alors dramatiques, et l’Allemagne voit sa santé économique au plus bas. Ces conséquences sont dû aux manques de capitaux, qui ont empêché aux industries d’investir davantage. Mais encore, des phases de grande misère et de chômage de masse ont persistés en raison de l’inflation, et de la crise économique mondiale. Également, la valeur de la monnaie allemande (le Reichsmark) a perdu en termes de valeur de change.

Après la chute du mur de Berlin en 1989, la partie Ouest de l’Allemagne s’en sort beaucoup mieux que la partie Est du pays, anciennement RDA : Malgré leurs unités, cette dernière ne suit pas aussi bien le changement structurel du pays, notamment avec l’apparition de nouvelles technologies dans les années 1990, mais aussi la transformation brutale de son modèle économique : en conséquence, le pays voit un fossé économique prendre place, ce qui va venir contraster les inégalités Est-Ouest.

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Après avoir comparé l’évolution économique de 1945 à 1964, ce graphique illustre les évolutions de 1975 à 2020. Comme on peut le voir, l’économie du pays semblait plutôt instable :

Par exemple, de 1975 à 1983 🡪 hausse du PIB à 5% et revient progressivement à la baisse jusqu’à -1,80%.

De 1983 à 1990 🡪 tendance haussière allant de -1,98% à presque 5%, plus rechute drastiquement jusqu’en 1993 à -1%.

De 1993 à l’an 2000 🡪 tendance plus ou moins haussière avec une baisse de 1994 à 1997.

2 dates importantes : on observe que le taux de PIB de l’Allemagne a subi de fortes tendances baissières de 2007 à 2009 (avec un taux à -6%), ainsi que de 2018 à 2020 (taux à -5%). Cela s’explique d’une part, à cause du double choc de l’unification des 2 Allemagnes, de la globalisation, mais surtout à cause de la crise économique mondiale. Cependant, on peut aussi voir que l’économie du pays s’est fortement relancée en 2007 : cela

s’explique par une reprise de l’investissement et des créations nettes d’emplois, et à la demande externe.

Tout de même, l’Allemagne représente la première puissance économique européenne depuis 2007, générant 21 % du PIB de l’UE grâce à son économie à la fois diversifiée et évoluée.

1. Expliquer les stratégies utilisées par ces pays pour tirer profit du commerce international. Précisez les avantages + inconvénients. 

Stratégie 1 : L’Allemagne bénéficie et fait bénéficier de nombreux pays grâce au libre-échange 🡪 libéralisation des échanges internationaux.

Au cours de la décennie écoulée, l’Allemagne a su maintenir ses parts de marché mondiales malgré une concurrence avivée par l’essor d’économies émergentes, ou la flambée des prix pétroliers comme du coût des matières premières. Dans un marché mondial qui a vu doubler ses échanges entre 1995 et 2005, les parts de l’Allemagne sont restées relativement stables dans l’ensemble. Selon l’OMC, sur le marché des biens, elles s’établissaient encore à 8,2 % en 2005, après 9,5 % dix ans plus tôt. Sur celui des services, elles étaient respectivement de 7,3 % et de 8,6 % (données citées par Destatis, 2007). Durant la même période, la valeur totale des échanges de l’Allemagne a suivi la tendance mondiale : elle a doublé, passant de 877 milliards € à 1 709 milliards €.

Dans la structure des échanges allemands, les services n’occupent qu’une faible part : 11,5 % seulement du total des exportations en 2005 (et 13 % des importations), alors que, comme dans tous les Etats de l’UE, ils contribuent pour deux tiers au PIB. L’adoption de la Directive sur la libre circulation des services au sein du marché communautaire lèvera à l’avenir un certain nombre d’obstacles à ces échanges. Une autre catégorie de services aux entreprises se distingue : ceux pour lesquels la proximité physique entre l’offreur et le client n’a (plus) aucune importance, du fait de la dématérialisation des échanges rendue possible par les applications des TIC (centres d’appel, services financiers…). Bien que soumis lui aussi à une série de barrières, cet ensemble est actuellement le seul véritablement exportateur (hors commerce et transports). Il ne pèse certes encore que 2,3 % du total des exportations en 2005, mais son internationalisation a progressé depuis 1995 : au début de la décennie, 4 % seulement de la production de services aux entreprises (en tête : prestations bancaires et informatiques) étaient destinés à l’export ; cette part est passée à 7 % depuis (Destatis, 2007).  

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