Certains l'aime chaud, Billy Wilder
Fiche de lecture : Certains l'aime chaud, Billy Wilder. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar penelopegindre • 2 Avril 2017 • Fiche de lecture • 610 Mots (3 Pages) • 994 Vues
CERTAINS L ‘AIME CHAUD
de Billy Wilder
Le motif du travestissement : pas seulement comme ressort comique mais aussi comme moyen de réflexion sur l’identité de la société
Comique -> destiné à faire rire
Réflexion -> action de réflechir
Identité -> reconnaissance de ce qu’il est
Société -> milieu humain dans lequel quelqu’un vit
Travestissement -> action de s’habiller en une personne ou en un personnage du sexe opposé
Problématique : Comment avec l’aide du travestissement Billy Wilder parodie la société et nous fait réfléchir sur notre identité ?
Joe revient vers une position masculine tandis que Jerry semble se perdre dans son identité féminine. Ex : -> avec le milliardaire -> les amitiés avec toutes les filles de l’orchestre
Joe change plusieurs fois d’identité car il est amoureux.
Un homme comme Jerry, qui semble ne penser aux femmes qu’en termes de consommation tel le cliché du mâle moyen un peu rustre, adopte vite un comportement féminin une fois passés des vêtements féminins, et en particulier au contact des hommes. Lui seul se trouve un prénom de femme original, qui n’est pas dérivé de son prénom d’homme. À force de « faire la femme », il devient une femme plus féminine que les autres. Ce trouble de l’identité sexuelle se marque dans la manière même dont Wilder filme Joe et Jerry d’un côté, Marilyn Monroe de l’autre, car cela produit une sorte d’identification entre eux.
Après une conversation téléphonique de Joe et Jerry avec Poliakoff, on voit, de dos, deux femmes en jupe longer un train d’une démarche chaloupée
1. Le plan suivant nous les montre de face : elles font une curieuse impression 2 ; un instant après leur conversation, leurs voix masculines révèlent que ce sont Joe et Jerry. Ce plan est d’ailleurs de même forme que ceux qui présentent normalement le couple masculin. Le duo croise ensuite la bande de Sweet Sue, puis un vendeur de journaux annonçant l’assassinat dont il a été témoin (cette succession nous rappelant le lien narratif du meurtre et de l’orchestre de femmes). Ensuite, nous voyons Sugar de face, en plan rapproché, portant une jupe semblable, qui marche derrière les deux hommes 3 ; puis la caméra l’accompagne en travelling arrière et s’attarde sur eux lorsqu’elle leur passe devant. Elle est alors vue de dos, par eux, exactement comme Géraldine et Joséphine nous étaient apparues, seule change la musique : jazzy et entraînante pour le tandem, elle devient plus romantique et envoûtante pour la star.
Tout en montrant que l’apparence est parfois trompeuse.
A travers les personnages masculins, la femme est d’abord destinée au plaisir et au strict utilitaire. Ils s’inspirent alors de leur propre vision d’une Femme qu’ils ne connaissent pas. Billy Wilder s’amuse beaucoup de leur interprétation, entre l’imitation et la caricature, et encourage cette source potentielle de rire : sur la plage, en maillot de bain, Daphné singe la féminité en gesticulant de manière précieuse, à la limite du cabotinage. Joséphine est affublée d’une moue pincée gentiment moqueuse qu’elle ne quittera plus, jusque dans son sommeil. Sweet sue a toujours besoin de son régisseur, cela montre que la femme a besoin d’un homme, elle est dépendante. -> parodie le rôle de la femme
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