Au voleur - Chinua Achebe

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PIECE théâtrale : A jouer par les élèves du Complexe scolaire Privé EXCELLENCIA

TITRE : AU VOLEUR

Genre : Théâtre comique

Texte tiré de : « jours de paix » Femmes en guerre

Auteur : Chinua ACHEBE

Texte revisité par M. AKOEGNON A. Kossi (metteur en scène) 

Temps : la nuit

Lieu : un village

Personnages de la pièce :

Owourou : Père de famille, paysan

Adoua : épouse d’Owourou

Le chef des voleurs : Leader des  autres bandits (au nombre de cinq)

Les autres bandits

Les enfants d’Owourou et d’Adoua

Résumé

Un groupe de voleurs débarquèrent une nuit chez une pauvre famille dans le but de la dévaliser. Malgré toutes les ruses adoptées par le chef de famille, ils ont réussi à commettre leur forfait.

SCENE 1

D’habitude Owourou avait le sommeil lourd, mais cette nuit-là, il entendit mourir les uns après les autres tous les bruits du voisinage. Même le vieux forgeron du village qui marquait l’heure en frappant sur un bout de métal, quelque part au loin, était devenu silencieux après avoir frappé une heure. Ce fut la dernière pensée qu’Owourou  eu avant d’être emporté à son tour par le sommeil. Mais il n’avait pas sans doute dormi longtemps, quand il fut réveillé avec violence.

Adoua : - « Qui frappe ?  (Chuchota sa femme couchée par terre à côté de lui, , apeurée) 

Owourou : - « Je ne sais pas ! » (Répondit-t-il en chuchotant, le souffle court)

(La deuxième fois, les coups résonnèrent  forts et impérieux pour défoncer la vieille porte branlante)

Owourou : - « Qui frappe ? (demanda-t’il alors la voix sèche et tremblante).

Le chef des voleurs : - « Un voleur comme ça et ses amis à lui » 

 (La réponse vint froidement) 

Le chef des voleurs : -  « toi ouvrir la porte! ». (Ceci fut suivi par un coup plus fort que les autres)

Adoua :(la première à jeter l’alarme, suivie ensuite par tous les enfants) - « Bòrròò wooooo !!!Police !!! Au voleur !!! Bòrròò wooooo voisins !!! Nous sommes perdus !!! Nous sommes morts !!! Voisins, vous êtes endormis ? Réveillez-vous !!! Au secouurs !!!

(Ceci continua pendant longtemps avant de s’arrêter tout d’un coup. Ils avaient cru que les voleurs s’en étaient allés. Il eut un silence, mais cela ne dura qu’un court instant)

Le chef des voleurs : - « Vous finir, oui ? (du dehors), nous, vous aider  à appeler plein plein de gens dehors ! « Bòrròò wooooo !!!Police !!! Au voleur !!! Bòrròò wooooo voisins !!! (Il y avait quatre (4) autres voix, à part celle du chef).

(Owourou  et toute sa famille étaient à présent paralysés de terreur. Adoua et les enfants sanglotaient sans bruit comme des âmes en peine, Owourou geignait continuellement). (Quelques instants après)

 Le chef des voleurs : - « Mon ami, (d’un ton sérieux), nous essayer bien appeler vous, mais vous refuser ouvrir, quoi faire nous maintenant hein ??? Peut-être, toi vouloir  appeler ‘’Armée‘’ ??? Où nous appeler pour toi ? Armée beaucoup meilleur que police, vrai ?

Les autres bandits : - « Bien vrai !!! »        

(Owourou crut entendre plus de voix qu’avant et continua de geindre de plus en plus, sa jambe se dérobait sous ses pieds, sa gorge était devenu sèche à tel point qu’il n’arrivait plus à avaler la salive)

...