Violet le duc

L’architecte :

Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc est né à Paris, celui-ci n’ayant pas fait l’école des beaux-arts, il fut méprisé par ses collègues professeurs de l’école National supérieur des arts décoratifs ou il enseignait. Mais il enseignera aux beaux-arts quelques années plus tard.

Viollet-le-Duc fit un voyage en Italie ou il apprit beaucoup sur l’architecture.

Née alors une passion qui lui tient à cœur : Le moyen- Âge Cette période, qui commence à la fin de l’Antiquité́ et se termine à la Renaissance, a en effet été longtemps dépréciée et considérée comme un temps obscur, dénué́ d’intérêt.

Dans son temps on laisse les édifices médiévaux s’écrouler ou on les reconstruit dans un style néo-classique qui s’accorde mieux que le style gothique à l’esprit rationaliste des Lumières.

L’architecte en herbe se donne alors une mission : Les sauver !

Ses Œuvres :

Ses réalisations sont très variées, il restaurait les édifices religieux comme par exemple :

-L’abbaye Mont-Saint-Michel Victor Hugo s’horrifiera de l’état du Mont, alors transformé en prison. Et il appartiendra à deux élèves de Viollet-le-Duc de reprendre la restauration après sa mort : Édouard Corroyer, puis Paul Gout.

-La cité de Carcassonne Tombant sous le charme de l’ancienne cité en ruines, il se bat pour que celle-ci soit conservée et puisse être restaurée. C’est ainsi qu’en 1852 commencent les travaux de remise en état de la ville fortifiée. Le front ouest, visible depuis la ville basse, est d’abord réhabilité, puis le reste de la cité. Ces chantiers titanesques, qui durent des dizaines d’années, sont terminés sous la responsabilité de Paul Bœswillwald et Henri Nodet, qui ont pris la suite de Viollet-le-Duc après sa mort. Ils s’inspirent largement des dessins et plans laissés par le maître.

-Notre-Dame de Paris L’intervention de Viollet-le-Duc est un bain de jouvence pour Notre-Dame. Les pierres abîmées sont remplacées. Toutes les statues de la façade, y compris celles de la galerie des rois, sont rétablies dans leur aspect originel. La rose méridionale, qui avait tant impressionné l’architecte enfant, est restaurée. Pourtant, quelques voix s’élèvent pour critiquer cette restauration. Certains la jugent trop rigoriste. On reproche à Viollet-le-Duc, dans une sorte de processus de "purification", de détruire des éléments existants, au prétexte qu’ils ne seraient pas de l’époque médiévale.

-Son chef d’œuvre :

Le château de Pierrefonds, Viollet-le-Duc entreprend à la demande de Napoléon III la reconstruction du château de Pierrefonds.

L’architecte s’appuie sur ses relevés, mais aussi sur les connaissances qu’il a acquises par l’observation d’autres monuments de la même époque et du même style pour restaurer, sur la feuille et à l’échelle, un monument partiellement détruit dans ses moindres détails. Pour y parvenir, il remplace l’inconnu par des inventions « plausibles », fruits de son imagination et de son intime connaissance des monuments et œuvres du passé.

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